La psychose débutante

Temps de lecture : 7 min

La période entre 12 et 25 ans, est une période de grands changements, tant sur le plan physiologique, psychologique, que social. C’est une période de fragilité (“à risque”) pour l’émergence de troubles psychiques : troubles anxieux, troubles psychotiques, addiction et de troubles de l’humeur.

Concepts

En France, au moins 15 000 nouveaux jeunes par an présentent un premier épisode psychotique.

La crainte est que ces troubles puissent évoluer vers un trouble chronique tel que la schizophrénie ou un trouble bipolaire (1).

Bien qu'il s'agisse d'une période de fragilité, c’est aussi une période associée à une grande plasticité et donc à une grande capacité de récupération, de « résilience ». 

L’intérêt pour les phases précoces de la psychose (« psychose débutante ») a été récemment amplifié du fait de 3 observations : 

  • la durée moyenne des troubles psychotiques avant la mise en place d’une prise en charge est de 1 à 2 ans 
  • le retard à la prise en charge est associé à un moins bon pronostic sur le plan symptomatique et fonctionnel (qualité de l’insertion, qualité de vie)
  • la réversibilité des troubles est meilleure à un stade précoce, dès les premiers symptômes ou le premier épisode.

Plutôt que de considérer la schizophrénie comme un état statique, la vision actuelle est de la considérer comme la dernière étape d’une série de stades pouvant être divisés en six :

  • État de vulnérabilité : asymptomatique, vulnérabilité génétique/antécédent familial de schizophrénie
  • Stade prodromique précoce : symptômes psychiatriques aspécifiques appelés symptômes de base
  • Stade prodromique tardif : symptômes psychotiques atténués, appelé état à ultra haut risque (UHR)
  • Premier épisode psychotique (PEP)
  • Phase chronique de la maladie 
  • Phase de résistance au traitement
La psychose débutante correspond à l’état UHR, au PEP et au rétablissement. 

Dans une vision prospective, l’évolution n’est en rien inéluctable et le passage d’un stade à un autre ne concerne qu’une partie des individus. Pour marquer cette incertitude, le terme d’état mental à risque ou de Ultra Haut Risque (UHR) a été proposé pour désigner les personnes qui présentent des symptômes (potentiellement) prodromiques (c'est-à-dire avec des symptômes psychotiques atténués). Les états mentaux à risque n’évoluent que dans environ 36 % des cas vers un premier épisode psychotique (PEP) pour une durée de trente-six mois (2), on parle alors de transition psychotique. De même, les patients présentant un PEP n'évolueront pas tous vers une schizophrénie, certains verront les symptômes disparaître, d'autres verront un trouble bipolaire ou schizo-affectif apparaître.  

Quand un patient présente un trouble schizophrénique constitué, il est retrouvé qu'un tiers d'entre eux sera en rémission durable: reprise d'une vie sociale, professionnelle et affective. Chez les autres, la maladie persiste dans le temps avec des symptômes à peu près contrôlés grâce à un suivi médical, mais avec des rechutes possibles.  

Les symptômes de base

Le psychiatre Gerd Huber définit les symptômes de base comme des perturbations subtiles, subjectives, vécues par le patient et qui affectent de nombreux domaines de fonctionnement (compréhension, pensée, tolérance au stress...)(3–5). Ces expériences ne sont pas encore observables par le clinicien mais déjà ressenties par les patients comme les premières expériences annonciatrices d'un changement éminemment subjectif de la perception de Soi et de l'environnement (cf tableau ci-dessous). Elles sont perçues comme provenant de soi-même et non du monde extérieur. Elles sont dites de base car elles seraient les premiers symptômes ressentis par les patients atteints de schizophrénie à partir desquelles les symptômes positifs se développeraient. Leur évaluation est facilitée par la BSABS (Bonn Scale Assessment for Basic Symptoms) (4,6) et la SPI-A (the Schizophrenia Proneness Instrument, Adult-version) (7).

Il apparaît que les symptômes de base correspondent à des prodromes précoces, présents tout au long de la progression du processus pathologique.

Le taux de conversion de ces sujets est inférieur à 1% à un an alors qu’il est de 48% à quatre ans. Le repérage de ces symptômes pourrait permettre de proposer des prises en charge thérapeutiques précoces et spécifiques (5,7).

L'état mental à risque

Les sujets présentant des symptômes psychotiques atténués ou très transitoires sont considérés à Ultra Haut Risque (UHR) de psychose (30 % environ contre 3 % en population générale) mais une prise en charge adaptée permet de retarder ou prévenir une telle évolution.

L’utilisation d’échelles standardisées, telle que la CAARMS (Comprehensive Assessment of At Risk Mental States) (8), peut être utile pour évaluer ces symptômes, leur fréquence, et leur sévérité. La CAARMS recherche la présence de troubles du contenu de la pensée (pensées insérées, idées de référence, etc.), d’idées non bizarres (persécution, mégalomanie, etc.), d’anomalies de la perception (audition, vision, etc.) et désorganisation du discours. Il faut que le fonctionnement social et/ou scolaire/professionnel soit perturbé en association à la présence de symptômes psychotiques atténués pour parler d’UHR.

On parle d’état mental à risque dans une vision prospective du tableau et de symptômes prodromiques dans une vision rétrospective. 

Le premier épisode psychotique

Le PEP est caractérisé par l’émergence de symptômes psychotiques francs.

Il se caractérise par une symptomatologie positive, à savoir des idées délirantes ou des hallucinations, qui peut s’associer à une variété d’autres signes cliniques tels que des symptômes négatifs (émoussement affectif, repli social, anhédonie, avolition, apathie...), une désorganisation de la pensée et/ou du comportement, des troubles cognitifs (mémoire, attention, fonctions exécutives (9), des troubles thymiques (dépression, manie, labilité émotionnelle,…) ainsi qu’un déclin fonctionnel important dans de nombreux domaines de la vie (10). La survenue d’un PEP entraîne une véritable rupture dans la vie du sujet du fait de l’expérience traumatisante qu’il représente (11), impactant fortement son insertion scolaire/professionnelle et sociale (désocialisation suite à ces troubles) et s’accompagnant de prise de risques (12–15).

Il est admis que la “transition psychotique” (c'est-à-dire l’émergence du premier épisode) est atteinte lorsque les symptômes psychotiques sont exprimés à un niveau de fréquence ou d’intensité significatif pendant une durée supérieure à 7 jours.

Sous ce seuil, les personnes sont considérées comme ayant un état mental à risque. 

Le PEP touche 3% de la population mondiale.

Il survient généralement à la fin de l’adolescence ou au début de l’âge adulte avec un âge médian autour de 22 ans (16). Il concerne autant les hommes que les femmes et touche tous les niveaux socio-économiques.

Le premier épisode psychotique ne constitue pas, en tant que tel, une catégorie nosologique. Dans un certain nombre de cas, la pathologie peut régresser, en particulier lorsque l’épisode initial a été favorisé par la consommation de substances psychoactives (cannabis en particulier).

Dans d’autres cas, il peut évoluer vers une forme chronique. Près de 60% des cas rempliront à terme les critères d’un trouble schizophrénique, et 14% les critères d’un trouble du spectre de la schizophrénie (incluant le trouble schizo-affectif). Le 1/4 restant se partage entre les troubles de l’humeur avec symptômes psychotiques (dépression ou trouble bipolaire), et les autres psychoses (17).

De nombreuses comorbidités ont été retrouvées chez les patients présentant un PEP : 

  • À peu près 50% de ces patients présenteraient un épisode dépressif dès le début du trouble (18–20), ce qui est corrélé à un plus faible niveau de fonctionnement et une qualité de vie réduite (21)
  • 30% un diagnostic de stress post traumatique (22)
  • 25% avec un diagnostic d’anxiété sociale (23)
  • D’après Stralin et Hetta (24), 15% auraient une autre pathologie neurodéveloppementale associée : 8,1% de trouble déficitaire de l’attention, 2,5% de déficience intellectuelle et 5% de troubles du spectre de l’autisme (TSA). Les patients avec un PEP et un TSA expérimenteraient davantage de perturbations sur le plan des interactions sociales (25).

Ainsi, devant l’hétérogénéité des présentations cliniques, une évaluation approfondie et des prises en charge personnalisées englobant l’ensemble de la problématique des patients apparaissent nécessaires. 

Le rétablissement

Le rétablissement correspond à la période de stabilisation des symptômes.

Il s’agit de trouver un nouvel équilibre au quotidien : accompagnée par les professionnels de santé, la personne va apprendre à identifier les situations à risque et à mieux se connaître pour tenter d’éviter les rechutes. Ce nouvel équilibre mobilise ses forces et ses ressources tout en tenant compte des symptômes et de la maladie, pour lui permettre de conserver une qualité de vie satisfaisante.

Il ne s’agit pas d’une guérison, dans le sens où la vulnérabilité est toujours présente, les symptômes peuvent réapparaître et des rechutes peuvent survenir pendant cette période.

Le rétablissement n’a pas de durée prédéfinie et peut évoluer vers une stabilisation clinique ou vers la survenue d’un nouvel épisode psychiatrique. Dans tous les cas, un accompagnement par des professionnels de santé est indispensable au cours de cette période pour surveiller l’évolution des symptômes et apprendre à mieux connaître la maladie.

Aller plus loin...

Sources

1. Fusar‐Poli, P. et al. Transdiagnostic psychiatry: a systematic review. World Psychiatry 18, 192–207 (2019)

2. Fusar-Poli, P. et al. The Psychosis High-Risk State: A Comprehensive State-of-the-Art Review. JAMA Psychiatry 70, 107 (2013)

3. Huber, G. & Gross, G. The concept of basic symptoms in schizophrenic and schizoaffective psychoses. Recenti Prog. Med. 80, 646–652 (1989)

4. Klosterkötter, J., Schultze-Lutter, F., Gross, G., Huber, G. & Steinmeyer, E. M. Early self-experienced neuropsychological deficits and subsequent schizophrenic diseases: an 8-year average follow-up prospective study. Acta Psychiatr. Scand. 95, 396–404 (1997)

5. Klosterkötter, J. & Schultze-Lutter, F. [Is there a primary prevention of schizophrenic psychiasis?]. Fortschr. Neurol. Psychiatr. 69 Suppl 2, S104-112 (2001)

6. Parnas, J., Handest, P., Saebye, D. & Jansson, L. Anomalies of subjective experience in schizophrenia and psychotic bipolar illness. Acta Psychiatr. Scand. 108, 126–133 (2003)

7. Schultze-Lutter, F., Ruhrmann, S., Picker, H. & Klosterkötter, J. Development and evaluation of the schizophrenia proneness instrument, adult version (SPI-A). Schizophr. Res. 86, S4–S5 (2006)

8. Krebs, M.-O. et al. [Assessment of mental states at risk of psychotic transition: validation of the French version of the CAARMS]. L’Encephale 40, 447–456 (2014)

9. Bora, E. & Pantelis, C. Meta-analysis of Cognitive Impairment in First-Episode Bipolar Disorder: Comparison With First-Episode Schizophrenia and Healthy Controls. Schizophr. Bull. 41, 1095–1104 (2015)

10. Lefley, H. P. An early example of culturally competent services. Psychiatr. Serv. Wash. DC 60, 1557; author reply 1557-1558 (2009)

11. McGorry, P. D. The clinical boundaries of posttraumatic stress disorder. Aust. N. Z. J. Psychiatry 29, 385–393 (1995)

12. Baxter, D. & Appleby, L. Case register study of suicide risk in mental disorders. Br. J. Psychiatry J. Ment. Sci. 175, 322–326 (1999)

13. Chang, W. C. et al. Self-perceived cognitive functioning and its relationship with objective performance in first-episode schizophrenia: The Subjective Cognitive Impairment Scale. Compr. Psychiatry 56, 42–50 (2015)

14. Chang, W. C. et al. Rate and risk factors of depressive symptoms in Chinese patients presenting with first-episode non-affective psychosis in Hong Kong. Schizophr. Res. 168, 99–105 (2015)

15. Dervaux, A., Bayle, F. J. & Krebs, M.-O. Substance misuse among people with schizophrenia: similarities and differences between the UK and France. Br. J. Psychiatry 180, 381–381 (2002)

16. Kessler, R. C. et al. Age of onset of mental disorders: a review of recent literature: Curr. Opin. Psychiatry 20, 359–364 (2007)

17. Fusar-Poli, P. et al. Prevention of Psychosis: Advances in Detection, Prognosis, and Intervention. JAMA Psychiatry 77, 755–765 (2020)

18. Riedel, M. et al. Depressive symptoms and their association with acute treatment outcome in first-episode schizophrenia patients: Comparing treatment with risperidone and haloperidol. World J. Biol. Psychiatry 13, 30–38 (2012)

19. Upthegrove, R. et al. The evolution of depression and suicidality in first episode psychosis: Depression in first episode psychosis. Acta Psychiatr. Scand. 122, 211–218 (2009)

20. Sönmez, N., Romm, K. L., Andreasssen, O. A., Melle, I. & Røssberg, J. I. Depressive symptoms in first episode psychosis: a one-year follow-up study. BMC Psychiatry 13, 106 (2013)

21. Gardsjord, E. S. et al. Subjective quality of life in first-episode psychosis. A ten year follow-up study. Schizophr. Res. 172, 23–28 (2016)

22. Rodrigues, R. & Anderson, K. K. The traumatic experience of first-episode psychosis: A systematic review and meta-analysis. Schizophr. Res. 189, 27–36 (2017)

23. Michail, M. & Birchwood, M. Social anxiety disorder in first-episode psychosis: incidence, phenomenology and relationship with paranoia. Br. J. Psychiatry 195, 234–241 (2009)

24. Strålin, P. & Hetta, J. First episode psychosis and comorbid ADHD, autism and intellectual disability. Eur. Psychiatry 55, 18–22 (2019)

25. Sunwoo, M. et al. Prevalence and outcomes of young people with concurrent autism spectrum disorder and first episode of psychosis. Schizophr. Res. 216, 310–315 (2020)

Ressources

Questionnaire PRIMO, une aide au repérage et à l'orientation

Le questionnaire PRIMO, première interview pour une meilleure orientation, a été développé par l'équipe du Pr Krebs, pôle PEPIT GHU Paris, dans le cadre du RHU PsyCARE dans le but d'aider tout jeune en difficulté à mettre des mots sur des maux et lui proposer une aide à l'orientation vers des professionnels des professionnes de santé. Il peut être complété par le jeune seul ou accompagné par un proche (famille, ami·e) ou professionnel.

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Centre de proximité

EIP - Équipe d'intervention Précoce

Centre Hospitalier de Dieppe
Pôle de Psychiatrie
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76200 Dieppe

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Courriel: dip@ch-dieppe.fr
Centre régional

UJAA - Unité ambulatoire de jeunes Adultes et Adolescents, service d'intervention précoce - CHU La colombière

Hôpital La Colombière - CHU Montpellier
Avenue Charles Flahault
34295 Montpellier cedex 5

Médecin référent: Dr CARRÉ Alexandra
Centre régional

PEPS - Service Universitaire Lyonnais Premiers Épisodes Psychotiques

30, avenue Nieuport
69008 Lyon

Médecin référent: Pr HAESEBAERT Frédéric
Centre régional

CIP - Centre d'Intervention Précoce - CH La Chartreuse

Centre Hospitalier La Chartreuse
1 boulevard Chanoine Kir
BP 23314
21000 Dijon

Médecin référent: Dr MARTIN Juliette
Courriel: c2rb@chlcdijon.fr
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CEPIA - Centre d’Évaluation Précoce et d'Intervention pour Adolescents (12-17ans)

GH Nord Essonne
Château du Grand Mesnil – Voie Kastler – 91440 Bures-sur-Yvette

Médecin référent: Dr BOURGIN Julie
Centre régional

EM PEPS - Équipe Mobile Premiers Épisodes Psychotiques

Centre Hospitalier Maurice Despinoy de la Martinique (Secteur Nord Atlantique /Sud)
14 Route De Balata
97261 Fort-de-France

Médecin référent: Dr SLAMA Remy
Centre régional

Centre d'Excellence Thérapeutique Souffrance psychique du jeune adulte - Clermont-Ferrand

CHU Clermont-Ferrand - Unité Pass'âge
Pôle Psychiatrie enfant-adulte
58 Rue Montalembert
63003 Clermont- Ferrand

Médecin référent: Pr JALENQUES Isabelle
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CALIPSO - Centre Ambulatoire de Liaison, Intervention précoce, Suivi et Orientation

Centre Hospitalier Alpes-Isère
26, avenue Marcelin Berthelot
38100 Grenoble

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CP2R - Centre de proximité de remédiation cognitive et réhabilitation Psycho-sociale

CHS Yonne
4, avenue Pierre Scherrer – BP 99
89011 Auxerre

Médecin référent: Dr KARNYCHEFF J-F / Dr BEN ROMDHANE Asma
Courriel: cp2r@chs-yonne.fr
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EMTAA - Équipe Mobile de Transition vers l'Âge Adulte - CH Novillars

CHS Novillars
Agence Case Management
5 Bd Diderot
25000 Besançon

Médecin référent: Dr ROSCA Andrada
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CJP-Centre Jeunes Psychotiques "Les Brunelles"

CHS Saint-Ylie
120 Route nationale
39100 Dole

Médecin référent: Dr MARIN Karine
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Cliniques Universitaires de Bruxelles - Bruxelles

Cliniques Universitaires de Bruxelles
Route de Lennik 808 - B - 1070 Bruxelles

Médecin référent: Dr DELHAYE Marie
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ESPER - Évaluation et Suivi des Psychoses ÉmeRgentes

Centre Hospitalier de la Polynésie française
Avenue du Général de Gaulle - ville de Pirae
98713 Papeete

Médecin référent: Dr SEBTI Sébastien / Dr SEIXAS Claude
Courriel: esper@cht.pf
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PUL- Pédopsychiatrie de Liaison

Pédopsychiatrie de Liaison (PUL)
GHSR - CHU
BP350 - 97448 Saint-Pierre Cedex

Médecin référent: Dr LAGARD Vincent
Courriel: pul@chu-reunion.fr
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ESCAPE - Equipe de Soins, de Coordination, et d'Accompagnement des Processus Psychotiques Émergents - CH Thuir

15, boulevard de la gare
66500 Prades

Médecin référent: RAYNAUD Philippe
Courriel: escape@ch-thuir.fr
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EMAJA - Équipe Mobile Adolescents Jeunes Adultes

EMAJA (Equipe Mobile Adolescents Jeunes Adultes)
CH Broussais
1, rue de la Marne – 35403 Saint-Malo

Médecin référent: Dr BOTA Ionela
Courriel: emaja@ch-stmalo.fr
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Dispositif 15-25 ans - CH Montauban

CH Montauban
100, rue Léon Cladel
82000 MONTAUBAN

Médecin référent: Dr MARTINEZ Chantal
Centre de proximité

Se rétablir 37 - Equipe À'venir - CHU Tours

7 rue Valentin Haüy
37100 Tours

Médecin référent: Dr GRAUX Jérôme / Dr VICTORIN Jeann
Centre de proximité

ESPPAIR - Équipe mobile de Soutien de Proximité , de Prévention et d'Accompagnement Interprofessionnel vers le Rétablissement - CH JONZAC

Domaine des fossés
17500 St Martial de Vitaterne

Médecin référent: Dr DESTAILLATS Jean Marc
Centre de proximité

EMJSP - Equipe mobile pour jeunes en souffrance - CH Pau

CMP Henri Duchene
29 avenue du Général Leclerc
64039 Pau

Médecin référent: Dr CELHAY Maité
Courriel: emjsp@chpyr.fr
Centre de proximité

CRP Vauclaire - Centre de Réhabilitation psychosociale de proximité pour la Dordogne

CH Vauclaire
24700 Montpon-Ménestérol

Médecin référent: SEBBAGH Tarik
Courriel: 05.53.82.81.76
Centre de proximité

e-DIP- Équipe de Détection et d'intervention précoce

CH Esquirol
15 Rue du Dr Raymond Marcland
87000 Limoges

Médecin référent: Dr HAMDAN-DUMONT Mirvat
Centre de proximité

CRPE Centre de Réhabilitation psycho-sociale NH Navarre

Nouvel Hôpital Navarre
62 Rue de conches
27022 Evreux

Médecin référent: Dr CHASTAN Sylvie
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EMIPPSY - Équipe Mobile Santé Mentale

Centre Hospitalier d'Argenteuil
69 Rue du Lieutenant Colonel Prudhon
95100 Argenteuil

Médecin référent: Dr BAARIR Zohra
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EDIPE - Equipe Dédiée d'Intervention Premier Episode - Pôle Paris 12 - Hôpitaux de Saint Maurice

CMP St Eloi, 16 rue Eugénie Eboué, 75012 PARIS

Médecin référent: Dr VIGNAL Chloé
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IPPEP - Intervention précoce premier épisode psychotique

EPS Ville Evrard
202 avenue Jean-Jaurès
93332Neuilly sur Marne

Médecin référent: Dr STAMADIATIS Florence / Dr ERNOUF Thibaut
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C3PO (Centre de Prise en charge Précoce des Psychoses et d'Orientation)

34 Rue Ponsardin
51100 Reims

Médecin référent: Dr BERA-POTELLE Céline
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CeDIP CSAJA - Centre de Détection et d'Intervention Précoce -Consultations spécialisées adolescents-jeunes adultes)

Maison des Rossays
Centre de consultations spécialisées
24 rue des Rossays
91600 Savigny Sur Orge

Médecin référent: Dr BOUZEL Martin
Centre de proximité

JENESIS

Centre Hospitalier Isarien
2, rue des Finets
60607 Clermont de l'Oise Cedex

Médecin référent: Dr BRALET Marie-Cécile /Dr TON Trang
Centre de proximité

Nineteen - GHU Paris

14 rue de Thionville
75019 Paris

Médecin référent: Dr MARTINEZ Gilles / Dr MORLET Élise
Centre de proximité

FIPP Filière d'Intervention Précoce en Psychiatrie Centre Jean Wier EPS Erasme

EPS Erasme, Antony
CMP Suresnes
5 rue Michelet
92150 Suresnes

Médecin référent: Dr DIANE Fabre
Centre de proximité

UPAJ Unité de Psychiatrie pour Adultes Jeunes - Hôpital Louis Mourier

Hôpital Louis Mourier (AP-HP)
178 Rue des Renouillers
92700 Colombes

Médecin référent: Dr BLANDIN
Centre de proximité

RePEPS - Centre Aufrery Premier Épisode Psychotique

1 Place du Maréchal Niel
31130 PIN-BALMA

Médecin référent: Dr CAMBON Amandine
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Équipe de Liaison, d’Intervention Précoce et de Sensibilisation ELIPSE

CH Marius Lacroix 208 rue Marius Lacroix 17000 La Rochelle

Médecin référent: Dr BONNEAU Ludovic
Tel: 0546691735
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SAMSAH PREPSY

SAMSAH PREPSY
14 Rue de la Fontaine À Mulard,
75013 Paris

Médecin référent: Dr GOZLAN Guy
Courriel: prepsy@prepsy.fr
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C-DIP - Centre de Détection et d’Intervention Précoce - CHU Nice

35, Boulevard de la Madeleine - 06000 Nice

Médecin référent: Dr VOCINO Vittoria
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CEVUP - Consultation d’Évaluation de la Vulnérabilité Psychologique

CHRU Brest
2 Avenue Foch
29200 Brest

Médecin référent: Dr LEMEY Christophe / Dr BLETON Laure
Courriel: cevup@chu-brest.fr
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UniTea - Unité d'Accueil et d'accompagnement des troubles émergents de l'adolescent et du jeune adulte

CHRU Brest
2 Avenue Foch
29200 Brest

Médecin référent: Dr LEMEY Christophe
Centre régional

CLIP - Centre de liaison et d'intervention précoce

Eldorado - Maison des Adolescents de Meurthe et Moselle, 14 rue François de Neufchâteau, 54 000 Nancy

Médecin référent: Pr LAPRÉVOTE Vincent
Courriel: clip@cpn-laxou.com
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CJAAD - Centre d'évaluation pour les Jeunes Adultes et ADolescents - GHU Paris

GHU Paris Neurosciences Psychiatrie et Neuroscience (site Sainte-Anne)
1, Rue Cabanis
75014 PARIS

Médecin référent: Dr CHARRE Mylène
Centre régional

UniSOnJe (17-25 ans)

GH Nord Essonne
Château du Grand Mesnil – Voie Kastler – 91440 Bures-sur-Yvette

Médecin référent: Dr TANGUY Guillaume
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EMSI - Equipe Mobile de Soins Intensifs pour Jeunes Adultes

Centre Esquirol
CHU CAEN
Avenue de la Côte de Nacre
14003 Caen

Médecin référent: Dr DOLLFUS Sonia / Dr MEUNIER-CUSSAC Sophie
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PSYPREMS

Pôle Universitaire de Psychiatrie
CHU Saint-Etienne
5 chemin de la marendière
42055 Saint-Etienne Cedex 2

Médecin référent: Dr RIGON Maxence
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PPPEP48 - Programme de Prévention des Pathologies Émergentes en Psychiatrie 48h

CHU Lille - Hôpital Fontan, Rue Verhaeghe, CS 70001, CHU de Lille, 59037 Lille cedex

Médecin référent: Dr LARDINOIS Marine
Courriel: pep48@chu-lille.fr
Centre régional

La Villa Orygen du CHU de Nîmes

28 Rue de Calvas
30000 Nîmes

Médecin référent: Dr SCHANDRIN Aurélie
Centre de proximité

EIPP - Équipe d'Intervention Précoce dans les troubles Psychotiques

Centre Hospitalier Sainte-Marie
33, Rue Gabriel Péri CS 9912
63037 Clermont-Ferrand Cedex 1

Médecin référent: Dr ALMON Sébastien
Courriel: eipp.cfe@ahsm.fr
Centre de proximité

ELIPS AJA - Équipe de Liaison et d'Interventions Précoces pour Adolescents et Jeunes Adultes - CH Valvert

CHS Valvert
78 Boulevard des Libérateurs
13011 Marseille

Médecin référent: Dr GIACARDY Pablo
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PEP - CH Drôme Vivarais - Valence

10, Place Arthur Rimbaud
26000 Valence

Médecin référent: Dr GUILLAUME Agnès
Centre de proximité

EPPSI - Équipe de prévention précoce et de soins initiaux

Espace Santé Jeunes de Martigues
Boulevard Paul Eluard
13500 Martigues

Médecin référent: Dr BOTTAI Thierry
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DIPPE - Nantes

79 rue Joseph Blanchart
44093 Nantes

Médecin référent: Dr SAUDER Charlotte
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IPOPE Rennes

C.H. GUILLAUME REGNIER
Pôle Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie Adulte
108 Avenue Du Général Leclerc
35000 Rennes

Médecin référent: Dominique DRAPIER
Centre de proximité

EMSI2 - Équipe Mobile de Soins Intensifs et Initiaux

CH Perrens
121 Rue de la Béchade
33076 Bordeaux

Médecin référent: Dr BOUVARD Alexandra
Centre de proximité

CLIP - Centre Local D'Intervention Précoce - AP-HM

Pôle de psychiatrie centre
Hôpital de la Conception, AP-HM
9, Rue Lafon
13006 Marseille

Médecin référent: Dr GRASSIN-DELYLE
Courriel: psyclip@ap-hm.fr
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Fil'Jeunes

20, allée du petit tonneau
94400 Vitry sur Seine

Médecin référent: Dr THALASSINOS Muriel
Centre de proximité

PEPSY31

8, Rue Port Saint Sauveur
31000 Toulouse

Médecin référent: Dr VERY Etienne
Courriel: admission@pepsy.fr
Centre de proximité

DIPPE - Angers

6 bis rue Béclard
49100 Angers

Médecin référent: Dr DELAUNAY
Centre de proximité

DIPPE - Le Mans

56 Avenue Henri Lefeuvre
72100 Le Mans

Médecin référent: Dr LECLERT Juliette
Centre de proximité

Centre PEP - ARHM

Immeuble Espace Dupic
(1er étage)
21, rue Jules Ferry
69200 Vénissieux

Médecin référent: Dr SICARD Marion
Centre de proximité

ELIPS - EPSM71

Hôpital de Jour Jeunes Adultes (Unité ELIPS - Écoute Lien Intervention Précoce Soins)
24 Avenue Jean Jaurès
71100 Chalon sur Saone

Médecin référent: Dr JABNOUNI Nouha
Courriel: hjja@epsm71.fr
Centre de proximité

Esprit 18

CH Georges Sand
77 Rue Louis Mallet -BP6050
18024 Bourges Cedex

Médecin référent: Dr Chazalette Isabelle
Centre de proximité

CoVuJeunes

40 Avenue Jean Mermoz
69008 LYON

Médecin référent: Dr Marjorie COQUERY
Centre régional

PrediPSY (CHU Lille)

Hôpital Fontan, Rue Verhaeghe, CS 70001, CHU de Lille, 59037 Lille cedex

Médecin référent: JARDRI Renaud
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