arrow up

Santé mentale :
en parler en toute décontraction

"Depuis le début de son suivi, Marc va de mieux en mieux. Même si nous restons un peu inquiets pour son avenir, nous savons que notre fils a les bases pour construire sa vie selon ses choix. Nous trouvons que face à ses épreuves, il est très courageux."


Parents de Marc, 28 ans

"Il y a trop peu de campagne de prévention sur la santé mentale alors que c'est primordial !"


Mère de Marie, 25 ans

"La psychose, c’est pas la catastrophe ! Ça arrive à plein de gens. plus on luttera contre l’idée que c’est honteux et plus les personnes qui en souffrent, réussiront à demander de l’aide, comme j’ai pu le faire !"


Randy, 20 ans.

La santé mentale ne vaut pas moins que la santé physique !


Esther, 19 ans
75 %

des troubles psychiques apparaissent entre 15 et 25 ans

71 %

des jeunes de 15 à 25 ans pensent qu’un membre de leur famille est la personne la mieux placée pour parler de leur difficultés psychiques

55 %

des jeunes de 15 à 25 ans ont été gênés dans leur vie quotidienne par des symptômes de difficulté mentale

Repérer pour agir tôt

Face à la maladie psychique, l'attitude de l'entourage doit être la même que celle à l'égard de la maladie physique. Un jeune en souffrance a besoin d'écoute, de bienveillance, de respect et il y a plus de probabilité qu'il·elle aille se faire aider si on lui suggère de le faire ! Le rôle de l'entourage est donc essentiel.

Les troubles psychiques surviennent souvent à l'adolescence ou au début de l'âge adulte, la plupart du temps entre 12 et 25 ans. À cette période de vie, leur apparition peut avoir des impacts considérables sur la scolarisation, l'entrée dans la vie active, la vie sociale et affective. Il est donc primordial de pouvoir repérer les signaux d'alerte et de veiller à ce qu'un jeune en souffrance puisse bénéficier d'une prise en charge spécifique et adaptée car si parler à un proche peut faire du bien sur le moment, la souffrance psychique doit être prise en charge par un·e professionnel·le.

L'entourage joue un rôle de sentinelle. Il détecte les modifications de comportement et aborde le sujet avec la personne, de manière bienveillante, sans jufement, ni agressivité. Il respecte la limite de ce que la personne veuut bien exprimer. Si la discussion est possible, l'entourage doit pouvoir, dans un contexte de mal-être, orienter le jeune en souffrance vers des professionnel·es de santé spécialisés qui permettront une évaluation pluridisciplinaires et pourront proposer des actions de prévention ciblées ou des soins les plus précoces possibles afin d'offir les meilleures perspectives de vie.

Les signaux d'alerte

  • Brusque chute des résultats scolaires, un absentéisme qui s'inscrit dans la durée
  • Difficultés à entrer en contact avec les autres
  • Repli sur soi, un isolement social (éloignement des ami·es, de la famille)
  • Changement brutal d'apparence
  • Perte d'envie, d'élan, avec des difficultés à s'intéresser à des activités habituellement stimulantes
  • Expression d'un profonde tristesse, avec des phrases récurrentes de pleurs, idées suicidaires
  • Répétition d'une même situation : accumulation de douleurs physiques, troubles du sommeil persistants
  • Actes agressifs fréquents contre soi-même : consommations excessives d'alcool, cannabis, médicaments ou autre, scarifications, attitudes alimentaires trop restrictives ou trop excessives
  • Agressivité envers autrui et accès de colère répétés
Si ces signes d'alerte ont un retentissement sur le fonctionnement quotidien (vie scolaire, sociale, familiale), se répètent, s'accumulent et durent plus de 6 mois, il faut chercher de l'aide !

Vidéos

Dernières
actualités