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En parler !

Temps de lecture : 1 min

Le simple fait de parler de nos problèmes et de partager nos émotions négatives avec quelqu'un en qui nous avons confiance permet de réduire le stress et de diminuer la détresse émotionnelle.

Parler de ses difficultés, c’est le premier pas vers la guérison.

Plus d'1 jeune sur 2 a déjà connu une souffrance psychique, une anxiété, une dépression, des obsessions, une impression d'étrangeté, une phobie, des sensations inhabituelles.

1 jeune sur 5 a vécu cette souffrance au point d'être gêné·e au quotidien.

Ressentir des expériences psychotiques atténuées, ponctuelles, et isolées est relativement fréquent chez les adolescents et les jeunes adultes. Mais lorsqu'elles sont gênantes, reviennent régulièrement ou persistent, elles méritent une évaluation par un médecin.

Ne reste pas seul·e face à tes difficultés !

Quand ça ne va pas, j'en parle et consulte un·e professionnel·e de santé

En cas de mal-être, il est important de pouvoir te rapprocher d'un·e professionnel·e de santé (infirmier·e scolaire, médecin généraliste, psychologue, psychiatre, ...)

Mieux vaut consulter pour rien, que laisser évoluer une gêne qui pourrait être efficacement traitée.

Psychologue, psychiatre, psychothérapeute, quelles différences ?

Le·la psychiatre

Il·elle est médecin, spécialisé·e dans le diagnostic et la prise en charge des pathologies mentales. Il·elle est le seul des « psys » à prescrire des médicaments et dont les consultations sont remboursées par la sécurité sociale. Il·elle peut également proposer aux personnes qui le consultent de la psychothérapie.

Le·la psychologue

Il·elle a validé 5 années universitaires d’études de psychologie (sciences humaines). Il·elle peut avoir plusieurs casquettes en fonction de la spécialité qu’il·elle a choisi lors de ses deux dernières années d’études et de ses formations complémentaires.
Il·elle peut ainsi assurer le soutien des personnes en souffrance psychique au moyen d’entretiens réguliers, individuels ou en groupe, proposer des psychothérapies, et/ou réaliser des évaluations du fonctionnement psychologique.
Au cours de tout parcours de soin, on peut être amené à rencontrer le·la psychologue spécialisé en neuropsychologie ou neuropsychologue.

Le·la psychothérapeute

Il peut être psychologue ou psychiatre. Il est également formé à un type de psychothérapie : cognitive, comportementaliste, systémique ou psychanalytique par exemple.
Mais ce qui complique tout, c'est que tout cela se mélange allègrement. Il y a des psychiatres qui ne sont pas psychothérapeutes (et d'autres qui le sont), des psychothérapeutes qui sont psychiatre (mais pas tous) etc.
Vous avez le droit de demander au soignant que vous allez voir pour être aidé, quel est son diplôme et quelles sont ses formations. Ça n'est pas insultant, c’est même légitime.

Mais alors, comment choisir ?

Mieux vaut consulter pour rien, que laisser évoluer une gêne qui pourrait être efficacement traitée.

En cas de souffrance psychique, il est toujours préférable d’avoir un avis médical psychiatrique. Ceci permettra d’évaluer les symptômes, poser un diagnostic, et éventuellement proposer un traitement. La plupart du temps, en consultant rapidement, les traitements médicamenteux et/ou non médicamenteux proposés seront plus efficaces.

Quel·le que soit le·la professionnel consulté·e, le plus important est la relation qui s’établit avec la personne. Il est primordial de se sentir à l’aise et en confiance

Et si quelque chose vous dérange, il est essentiel d’en parler avec cette personne.

Ressources

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La santé mentale: Je peux en parler # JPP

Élaboré dans le cadre de la campagne nationale « Je Peux en Parler #JPP », ce site ressources, destiné aux étudiant·e·s, vise à ouvrir la parole sur les sujets de santé mentale entre pairs étudiant·e·s. Certains …
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Kit de Vie / Nightline

Le kit de vie poroposé par l' association Nightline est une boite à outils axée sur le bien-être et la prévention en santé mentale. Il a été conçu avec des étudiants et des professionnels, et est soutenu par le …
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N'est-ce pas la honte pour un jeune d'aller voir un psy ?

Entretien du Dr Julie Bourgin-Duchesnay par le collectif schizophrénie apportant des informations pour lutter contre l'auto-stigmatisation
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PsyCom - La stigmatisation et les discriminations

Les personnes vivant avec un trouble psychique sont parfois moins bien considérées. Elles peuvent aussi être défavorisées, comparé à d'autres, au cours de leur vie. Des moyens existent pour l'éviter.
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Cette cartographie proposée par la Fédération des Espaces pour la Santé des Jeunes recense les lieux de proximité d’accueil, d’écoute et de consultations pour les adolescents et les jeunes adultes (de 11 à 25 ans).
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L'organisation des soins - Psycom

Pour recevoir des soins psychiatriques, on peut s’adresser à des structures publiques ou privées, aller dans un cabinet en ville ou à l’hôpital. Tour d’horizon pour savoir à quelle porte frapper.
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Pas à pas jeunes

Pas à pas jeunes est un site internet développé par le Collectif Schizophrénie, à destination des jeunes et adolescents, diffusant conseils et infos pour la santé mentale et le bien-être des jeunes et adolescents.
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Nightline France

Nightline est un service d'écoute français entièrement dédié aux étudiant·e·s. Leurs bénévoles, également étudiant·e·s, proposent un cadre bienveillant pour libérer la parole des jeunes dans le secret de l’anonymat. Ils …
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