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Il est stressé

Le stress fait partie de la vie, il n’est ni bon ni mauvais mais peut devenir toxique s’il est trop fréquent ou s’il est trop élevé. Il n’est pas possible d’éliminer le stress de nos vies, néanmoins nous pouvons tout à fait apprendre à vivre avec en changeant notre attitude face à ce stress. Quand le stress prend trop de place, il est utile de demander de l'aide. Consulter un psychologue ou un psychiatre est conseillé.

Des maux en mots

  • Il-elle a peur un peu tout le temps:
    • Il-elle a des ruminations tout le temps, ou le soir
    • Il-elle a du mal à s’endormir
    • Il-elle ressent toujours un poids dans sa poitrine
    • Il-elle a la gorge serrée, il-elle a souvent mal au ventre
    • Il-elle appréhende certaines situations
    • Parfois, il-elle a tellement d’angoisse qu’il-elle a l’impression d’être moins attentif.ve, ou même de perdre la mémoire
    • Parfois Il-elle est tellement angoissé.e, qu’il-elle n'a plus le moral, ça le rend triste.
  • Il-elle a des crises d’angoisse:
    • Il-elle évite certaines situations qui lui font peur
    • Quand il-elle a une crise, il-elle a le cœur qui bat très fort, ça lui fait peur, il-elle a l’impression de mourir
    • Il-elle a peur d’avoir de nouvelles crises
  • Il-elle a peur au travail ou en cours :
    • Il-elle a du mal à parler en public
    • Il-elle a peur du regard des autres
    • Ça le-la stresse d’être noté.e, d’être interrogé.e à l’oral
    • Il-elle a la boule au ventre, la diarrhée avant d’aller en cours / au travail
  • Il-elle a peur dans les endroits publics :
    • Il-elle a peur quand il y a trop monde ou quand il-elle est dans un endroit clos
    • Il-elle reste à la maison car il-elle a peur de sortir
  • Il-elle a très peur de certains choses très spécifiques :
    • Les souris, les insectes, les araignées, les serpents…
    • La vitesse, la hauteur, les endroits clos, la foule…
    • Peur d’être malade, peur d’avoir une maladie mortelle

Que faire?

Je lui demande de prendre des conseils avec son médecin traitant
  • Inciter votre proche/votre enfant à vous en parler ou à en parler à une autre personne ressource : son médecin traitant, ou un médecin qui le connaît (gynecologue, pédiatre, …) qui pourra initier un bilan médical si nécessaire, ou à toute autre personne ressource (de la famille, encadrant sportif ou d’activité, éducateur, CPE etc).  
  • Engager la conversation sans faire de reproches. Lui dire que vous avez l’impression qu’il a changé et que vous vous inquiétez pour lui. Demander lui ce qu’il en pense.
  • Prenez conseil auprès du médecin traitant ou d’un médecin qui le connaît.
  • Si les signes persistent, que votre proche a du mal à communiquer, qu’il a changé dans son mode de fonctionnement il est sans doute nécessaire d’avoir une évaluation pour déterminer s’il faut orienter votre jeune vers une prise en charge spécialisée.
  • Le questionnaire en ligne que vous trouverez sur ce site peut aider à une première évaluation.
  • Vous pouvez aussi demander conseil auprès d’un centre d’intervention précoce, d’un psychologue, d’un psychiatre, d’un centre médico-psychologique, d’une maison des adolescents, du service de santé universitaire.
  • N’oubliez pas, qu’en cas d’urgence, la plupart des services d’urgence des hôpitaux peuvent permettre de rencontrer un psychiatre ou qu’il existe certaines lignes téléphonique comme Psy Ile de France ou en cas de risque suicidaire le 3114.

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