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Il·elle n'a plus de motivation

La démotivation peut prendre différentes formes dans le quotidien de son proche ou de son enfant. Si la motivation ne revient pas ou si le sentiment de démoralisation persiste, c'est qu'il est nécessaire de demander l'aide d'un·e professionnel·e de santé.

Des maux en mots

  • Vous avez l’impression que votre proche ou votre enfant est devenu paresseux·se
  • Il·elle dort énormément et il·elle a de plus en plus de mal à se lever le matin
  • Il lui arrive de ne pas se rendre en cours car il·elle n’a pas réussi à se lever
  • Il·elle fait des siestes dans la journée alors que ce n’était pas le cas avant
  • Tout effort lui semble insurmontable
  • Les activités qu’il·elle pratiquait avant ne l’intéressent plus. Il·elle les pratique beaucoup moins fréquemment et avec moins d’assiduité
  • Ses résultats scolaires se sont effondrés ou il·elle montre des difficultés qu’il·elle n’avait pas avant
  • Il·elle passe son temps dans le canapé à regarder la télévision ou à jouer à des jeux vidéos
  • Il·elle a tendance à ne plus aller voir ses ami·es et s’isole parce qu’il·elle n’a pas le courage de se déplacer
PsyCARE, la série qui explique. Série conçue par l'équipe du C'JAAD et de la communication du GHU Paris dans le cadre du RHU PsyCARE.
Chaque épisode aborde une thématique en lien avec la santé mentale.

Que faire ?

  • Inciter votre proche ou votre enfant à vous en parler ou à en parler à une autre personne en priorité son·sa médecin traitant, ou un médecin qui le connaît (gynécologue,pédiatre, …) qui pourra initier un bilan médical, ou à toute autre personne ressource (de la famille, encadrant·e sportif ou d’activité, éducateur·ice, CPE, service de santé universitaire,...).  
  • Engager la conversation avec lui·elle sans entrer dans le conflit. Lui dire que vous vous inquiétez pour lui·elle, sans formuler de reproches, que vous avez l’impression qu’il·elle a moins d’énergie et qu’il·elle prend moins de plaisir à pratiquer certaines activités.
  • L'inviter à se questionner sur la situation :
    Partage-t-il·elle cette impression ?
    Si oui, qu'en pense-t-il·elle ?
    En a-t-il·elle identifié des raisons ?
    A-til·elle l’impression que certaines choses ont changé dans son quotidien.
  • Il existe des astuces pour combattre la baisse de motivation. L'inciter à pratiquer les activités qu’il·elle aime ou qu’il·elle pratiquait beaucoup précédemment en est une.
  • Ne pas le·la dénigrer en lui disant que ce n’est que de la paresse et ne minimisez pas ces symptômes avec des phrases toutes faites du type : "Quand on veut, on peut"
  • Ne pas lui infliger pas des emplois du temps insurmontables mais préférez des périodes d’activités courtes qui sont facilement gratifiantes, dont le but est facile à atteindre dans un premier temps.
  • Si elle·il se couche tard parce qu’il·elle regarde la télévision ou joue aux jeux vidéos, essayer de poser des limites en éteignant la wifi à une heure fixe tous les jours après en avoir discuter avec lui·elle auparavant.
  • Aider la·le à établir un rituel de coucher avec un moment partagé autour d’une boisson chaude.
  • Prendre conseil auprès de son·sa médecin traitant, ou d’un·e médecin qui le connaît : derrière le manque de motivation, il peut y avoir une fatigue liée à un problème de santé. Un bilan médical est nécessaire.

Si les signes persistent, si votre proche a changé dans son mode de fonctionnement, il est sans doute nécessaire d’avoir une évaluation pour déterminer s’il faut l'orienter vers une prise en charge spécialisée. Vous pouvez demander conseil auprès d’un centre d’intervention précoce, d’un·e psychologue, d’un·e psychiatre, d’un centre médico-psychologique, d’une maison des adolescents, d’un CJC ou d’un CSAPA  en cas d’addiction.

Ressources