L'addiction

Temps de lecture : 6 min

Consommation et addiction sont deux choses différentes. Tout consommateur n’est évidemment pas addict !

La consommation d’un toxique peut avoir plusieurs origines : recherche de plaisir (plaisir, sensations intenses/inhabituelles), recherche de soulagement (tensions, souffrances personnelles (émotion, relation)) ou besoin d’un sentiment d’appartenance à un groupe social.

Le problème est que pour certain·es, ceci va évoluer vers la dépendance et donc une addiction.

L'addiction, c'est quoi ?

L’addiction, c’est :

  • L’impossibilité répétée de contrôler un comportement
  • La poursuite d’un comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives
  • Ce comportement vise à produire du plaisir ou à écarter une sensation de malaise interne

Ce qui signe l’addiction, ce n’est donc pas le produit en lui-même mais l’utilisation qu’en fait le sujet.

L’addiction est une maladie du cerveau.

Quand parle-t-on d’addiction ?

Il doit y avoir plusieurs critères pour parler d’addiction.

Critères de dépendance

  • “L’impossibilité de s’abstenir de consommer”
  • Dépendance psychique ou « craving » : besoin impérieux de consommer
  • Dépendance physique ou syndrome de sevrage

Critères de tolérance

  • Nécessité d’augmenter les doses pour continuer à ressentir les mêmes effets

Critères de perte de contrôle

  • Beaucoup de temps consacré, activités réduites au profit de l’objet d’addictionIncapacités de remplir des obligations importantes
  • Usage même lorsqu'il y a un risque physique et poursuite de la consommation malgré les dégâts physiques ou psychologiques
  • Problèmes personnels ou sociaux

L'usage de drogues à l'adolescence

L’expérimentation et parfois l’entrée dans des consommations régulières pour les principaux produits psychoactifs (tabac, alcool et cannabis) ont souvent lieu avant la majorité (18 ans). La plupart des usagers à l’âge adulte déclarent même une initiation durant les premières années de l’adolescence. Il convient donc d’observer avec attention les jeunes et leurs usages.

Les consommations des jeunes  à la fin de l'adolescence se différencient de celles de leurs aînés sur deux points principaux. Le cannabis est davantage consommé par les jeunes générations et les épisodes d'alcoolisations importantes sont beaucoup plus fréquents. 

L'expérimentation de drogues illicites autres que le cannabis demeure rare et dépasse rarement 3 %.

Le tabac

Idées reçues

  • « Le cancer du poumon c’est quand on est vieux »

Il existe des cas de cancer du poumon avant 40 ans.

  • « Faire du sport nettoie mes poumons »

Ceci n’a pas de lien.

  • « Je ne fume que quelques cigarettes par jour, y a pas de risque ! »

On pense à tort que fumer 4 cigarettes par jour ne présente pas de risque. C’est faux ! Une à 4 cigarettes par jour, c’est 3 fois plus de risques de mourir d’un infarctus.

  • « Fumer des “light”, c’est moins grave ! »

Malheureusement, la fumée des cigarettes dites « légères » est quasiment identique à celle des cigarettes dites « classiques ». De plus, le fumeur qui s’est habitué à une certaine dose de nicotine aura tendance à inhaler ses bouffées plus profondément. Cette compensation, ainsi que l’effet néfaste de leur fumée, démontrent que le danger des cigarettes « légères » est donc bien réel.

  • « Les roulées, c’est plus naturel »

L’étude de Wills a montré que dans 879.219 kilos de cigarettes, il y avait 1.803 kilos d’additifs (0,2%). Tandis que dans 366.036 kilos de tabac à rouler, on comptait 82.456 kilos d’additifs (22,5%)

  • « Je veux pas arrêter, j'ai peur de prendre du poids »

Des études ont montré qu’après un an de sevrage tabagique, des anciens fumeurs ont perdu du poids pour 16% d’entre eux et 37% ont pris entre 0 et 5kg. La prise de poids est donc inférieure à 5kg pour plus de la moitié des anciens fumeurs. En diffusant de la nicotine, les substituts nicotiniques permettent de diminuer les sensations de manque, évitant ainsi le grignotage qui viendrait compenser les envies de fumer.

  • « Fumer me calme »

L'énervement ressenti est le plus souvent dû au manque de nicotine. Après quelques semaines d'arrêt, il est noté un certain apaisement du fait de la délivrance de la dépendance nicotinique.

Quels sont les risques ?

Le tabac entraine un risque de cancer (ORL, pulmonaire, du sang, de l’estomac, du pancréas, du colon, des reins, de la vessie, du col de l’utérus) et de maladies (AVC, cécités, cataractes, infarctus, anévrisme de l’aorte, maladie pulmonaire chronique, etc…)
Il majore également les symptômes de dépression et d’anxiété.  

L'alcool

Pour votre santé, l'alcool c'est maximum 2 verres par jour et pas tous les jours !
Modes de consommations pathologiques :

  • Consommation quotidienne d’alcool
  • Binge drinking ou « biture express » ou encore « beuverie express », est un mode de consommation qui consiste à boire de l'alcool ponctuellement, le plus rapidement possible et en grandes quantités.

Plus on consomme tôt, plus on risque de développer une dépendance.

Quels sont les risques ?

A court terme :

  • Majore le risque de dépression et d’anxiété
  • Diminution de la vigilance
  • Désinhibition comportementale
  • Risques d’accident :
    • Accident de la route : 30 % des accidents mortels sont liés à l’alcool, soit 2200 décès par an.
    • Le risque d’accident augmente dès 0,20 g d’alcool dans le sang.
    • Il est multiplié par 2 à 0,5 g/l, 5 à 0,7 g/l, 10 à 0,8 g/l et 35 à 1,20 g/l. 

A long terme :

  • Cancers, notamment des voies aéro-digestives supérieures (8.000 décès par an)
  • Maladies du foie (cirrhose) (6.000 décès par an)
  • Maladie du système nerveux (3.000 décès par an)
  • Maladies de l’appareil circulatoire (3.000 décès par an)

Le cannabis

Le cannabis est composé de deux principaux éléments :

  • Le THC (Δ9 – tétrahydrocannabinol) : cannabinoïde le plus abondant et le plus présent dans la plante de cannabis. Il possède des propriétés psychoactives : il agit sur le cerveau en modifiant son activité. C’est la substance à l’origine de l’effet « parano » décrit par les consommateurs.
  • Le CBD (Cannabidiol) : Substance à l’origine de l’effet « relaxant, anxiolytique » décrit par les consommateurs.

D'où proviennent les effets du cannabis?

Les effets du THC proviennent de la liaison de cette substance avec des récepteurs cannabinoïdes présents dans l’organisme.

Variation des taux de THC

La concentration en THC du cannabis est variable. Les taux retrouvés à l’état naturel oscillent entre 0.5 et 5%. Au cours des 20 dernières années, des techniques sophistiquées de culture ont permis d’augmenter considérablement ces taux. Dans les années 1960-70, un « joint moyen » contenait 10 mg de THC, actuellement il peut en contenir jusqu'à 150 ! En 2018, une étude publiée dans la revue Addiction, montre que, dans le cas de la marijuana (cannabis à base de plantes), les concentrations de THC ont augmenté chaque année régulièrement, passant de 5% en 2006 à 10% en 2016. Pour la résine de cannabis (ou haschich), les concentrations en THC, qui étaient relativement stables de 2006 à 2011 (de 8% à 10%), ont rapidement augmenté de 2011 à 2016 (de 10% à 17%).

Actuellement, le taux moyen de THC serait de 10% pour la marijuana et de 19% pour le haschich. D'un point de vue médical, cela revient à une surdose massive ! 

Action du THC sur l'organisme

Le THC se fixe sur les récepteurs cannabinoïdes du cerveau. Il se fixe donc dans plusieurs régions cérébrales.

  • Cervelet : région impliquée dans la coordination et l’action
  • Amygdale : région impliquée dans la régulation des émotions
  • Hippocampe, cortex frontal : région impliquée dans la mémoire et la concentration

Les effets du cannabis

À court terme : 

  • Détente, euphorie, sensation de « planer »
  • Tristesse, anxiété pouvant aller jusqu’au « bad trip »
  • « Bad trip »: malaise, anxiété, dépersonnalisation/déréalisation, hallucinations, paranoïa
  • Troubles de la mémoire, de la concentration, de la coordination 

Ces effets peuvent durer quelques heures à quelques jours (selon la dose, la personne, le mode de consommation employé etc…).Le cannabis se stocke dans les graisses et en particulier dans le cerveau. Il est détectable jusqu’à 3 semaines dans les urines après consommation.

À long terme 

  • Perte de motivation (syndrome amotivationnel)
  • Troubles de la concentration et de la réflexion
  • Diminution du QI (perte de 8 points)
  • Perte de matière cérébrale (substance grise)
  • Complications physiques : troubles cardiovasculaires, troubles bronchiques et respiratoires, troubles du comportement alimentaire, accidents de la voie publique.

Cannabis et psychose

Plus la concentration en THC est élevée plus les effets psychoactifs sont importants, et les risques d'épisode psychotique aussi.
Le risque de déclencher un épisode psychotique est augmenté d’un facteur 4 si la consommation a débuté à l’adolescence.

Qui est plus vulnérable à développer une psychose ? 

Les adolescents, surtout si le début des consommations a lieu avant 15 ans.
Les adolescents sont les plus vulnérables car lors de cette période, le cerveau est en pleine maturation. Les éléments extérieurs agresseurs vont perturber cette maturation et avoir des impacts cérébraux significatifs pouvant aboutir à l’apparition de symptômes psychotiques.

Quel impact sur les troubles psychiques ?

Il a été établi que la dépression, quelle qu’en soit sa cause, est plus fréquente chez les « gros » consommateurs de cannabis.
La consommation de cannabis est associée chez l'adolescent à un risque nettement accru de développer une dépression ou un état anxieux par la suite.

Les personnes ayant des troubles psychiques et consommant du cannabis vont :

  • Augmenter les symptômes de la maladie : anxiété, « parano », hallucinations, etc.
  • Diminuer l’efficacité des traitements

La cocaïne

La cocaïne provient de la feuille de cocaïer.

Elle peut être :

  • Sniffée : « rail de coke »
  • Injectée ou fumée : crack, freebase, etc.

Effets immédiats de la cocaïne

  • Euphorie, toute puissance intellectuelle et physique
  • Puis pendant la descente : phase dépressive, anxieuse avec parfois des idées noires et suicidaires (amenant généralement à consommer d’autres produits)
  • Troubles cardiaques

Effets si consommations régulières de cocaïne

  • Troubles cardiovasculaires, nécrose des vaisseaux
  • Troubles psychiatriques : idées délirantes, « parano » etc…
  • Altération des fonctions intellectuelles (notamment de la mémoire)

L’héroïne, les opiacés

L’héroïne provient du pavot. Les opiacés sont les morphiniques.

Modes de consommation :

  • Injection
  • Fumée, snifée
  • Purpledrank, sirup…

Effets immédiats de l’héroïne ou des opiacés

  • Euphorie, extase
  • Diminution de l’angoisse

Effet chronique de l’héroïne ou des opiacés

  • Lune de miel courte, tolérance rapide
  • Risque d’infection
  • Etat de manque important, agitation, anxiété
  • Overdose: décès par arrêt respiratoire

Les hallucinogènes

Types de drogues hallucinogènes

  • LSD (diéthylamide de l’acide lysergique)
  • Acide
  • Champignons

Effets des drogues hallucinogènes

  • Risque de passage à l’acte violent
  • Idées délirantes et hallucinations avec adhésion au délire                
  • Modification de l’humeur (épisode de dépression, épisode maniaque)

Le Purple drank/Lean/Dirty Sprite

Le purple drank consiste à associer dans un soda, de la codéine, de la prométhiazine ou des antihistaminiques.
Les effets rapportés sont : « effets planants, proches de ceux du cannabis mais avec une détente plus accentuée, une sensation de ralentissement du rythme cardiaque », « sensations d’ivresse analogues aux effets de l’alcool »

Effets secondaires à court terme

  • Altération de la qualité du sommeil
  • Diarrhée et douleur abdominale
  • Grattage
  • Agitation
  • Convulsion, etc.

Effets secondaires à plus long terme

  • Accoutumance, dépendance
  • Risque d’overdose et de décès

Le gaz hilarant - Proto(xyde d'azode) - Ballon

Le gaz hilarant contient du protoxyde d’azote. Ce gaz aspiré est inodore et incolore. 
Les effets recherchés sont une sensation d’euphorie, d' « ivresse », des rires incontrôlables, des distorsions visuelles et auditives, une déréalisation, une désinhibition, une modification de la voix qui devient particulièrement grave durant quelques secondes.
Ces effets sont instantanés et disparaissent en 2 à 3 minutes.
Ce gaz est le plus souvent inhalé. Le gaz est transféré dans un ballon directement depuis le bec d’un siphon puis aspiré par la bouche.
Ce gaz a une action sur le cerveau importante et agit notamment sur le même circuit que les opioïdes (héroïne notamment). 

Effets indésirables à court terme

  • Nausées, vomissements
  • Crampes abdominales
  • Diarrhées
  • Céphalées, vertiges,
  • Acouphènes
  • Somnolence et légère baisse de la vigilance dans les 30 minutes qui suivent la prise

Effets indésirables à long terme

  • Confusion, désorientation
  • Faiblesse musculaire
  • Trouble de l’élocution et de la coordination

Risques à chaque prise

  • Risque de brûlure par le froid
  • Perte de connaissance pouvant être responsable de chute
  • Perte des réflexes de la toux et de la déglutition
  • Hypoxie avec risque de coma ou de décès.

Effets indésirables en cas d’usage régulier

  • Troubles des fonctions cognitives: mémoire, concentration, planification
  • Dépression ou état d’excitation intense
  • Trouble du rythme cardiaque et hypotension artérielle

Le poppers

Les poppers sont des préparations liquides très volatiles contenant des nitrites d'alkyle aliphatiques ou cycliques, conditionnées dans de petits flacons de 10 à 15 ml, parfaitement adaptés à l'usage dans un contexte festif.
Ils sont classés dans la famille des solvants mais aussi des hallucinogènes du fait des effets de type hallucinatoire que leur consommation est susceptible d’engendrer.

Les poppers sont en général inhalés.

Effets recherchés

  • Sensation d'euphorie, rires, relaxation des fibres musculaires entraînant une dilatation intense des vaisseaux. Effets d’une durée de 2 min.
  • Optimisation des performances sexuelles : facilitation de l’érection, retard éjaculation, accroissement des sensations orgasmiques

Effets indésirables

  • Troubles digestifs fréquents: nausées, vomissements, et céphalées
  • Hypotension artérielle et trouble du rythme cardiaque, collapsus cardio-vasculaire pouvant aller jusqu’au décès
  • Anémie (baisse importante des globules rouges)
  • Perte de l’acuité visuelle 
  • Les prises répétées peuvent, en particulier, être à l'origine de lésions nasales ou du visage (croûtes jaunâtres caractéristiques) ou encore de lésions au niveau du foie

Le GHB/GBL

Le GHB (gamma-hydroxybutyrate) peut être utilisé de façon récréative mais plus connu comme la « drogue du violeur » car incolore et inodore. Le GBL (gamma butyrolactone) est un solvant industriel précurseur du GHB. Il a les mêmes effets que GHB mais a une absorption plus rapide.
Les effets du GHB apparaissent au bout de 30 minutes (15min pour GBL) et durent de 2 heures à 4 heures (1 à 2h pour GBL):

  • À faibles doses : effet relaxant, désinhibant et euphorisant.
  • À fortes doses : sédation et peut provoquer une dépression respiratoire ainsi qu’une une perte de conscience qui peut aller jusqu’à un coma profond  voire au décès.

Il est utilisé dans des contextes festifs ou sexuels appelés chemsex (sexe sous drogues). Dans les contextes sexuels, la substance est utilisée pour stimuler le désir sexuel de par l’amplification des sensations physiques et tactiles pour rechercher une endurance et une performance sexuelle. 

Effets indésirables

  • Trouble de l’usage avec dépendance: fort potentiel addictif, avec tolérance accrue, besoin de consommer et syndrome de sevrage (similaire à ceux observés lors d’un sevrage des benzodiazépines ou de l’alcool (hypertension artérielle, insomnie, anxiété, tremblements, augmentation du rythme cardiaque, et parfois convulsions, hallucinations visuelles et auditives)
  • Troubles psychiatriques si usage régulier :  états psychotiques aigus, dépression
  • Coma voir décès

Le traitement des addictions

EN PARLER!

Une prise en charge spécialisée est conseillée auprès d’un addictologue (médecin spécialisé dans les addictions). En fonction du type de toxique et de la sévérité de l’addiction, la prise en charge pourra associer un traitement médicamenteux, une prise en charge psychologique et un accompagnement social.

Vous pouvez consulter un addictologue dans un CSAPA (Centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie) si vous êtes majeur ou dans un CJS (Consultation jeune consommateur) si vous êtes mineurs.  Les familles peuvent également consulter ces structures.

Ressources

MAAD'digital

La MILDECA et l’Inserm en collaboration avec l'association l'Arbre des …

Addict'aide

Alors que les addictions constituent un phénomène et un enjeu de société, le …

Psycom - troubles addictifs

Psycom est une ressource publique nationale qui rassemble l'information sur les …

Drogues info service

Drogues info service est le service national d’aide à distance en matière de …

Alcool Info Service

Une information extrêmemnt complète sur l'alcool et les effets sur la santé …

Stop alcool

Site internet suisse d'aides et conseils pour les consommateurs d'alcool et …

Stop cannabis

Site internet suisse d'aides et de conseils pour les consommateurs de cannabis …

Les Maux Bleus - la prison de verre

Les Maux Bleus est un podcast dédié à la santé mentale qui aborde les …

Addictions, du plaisir à la dépendance - Dossier INSERM

Dossier réalisé en collaboration avec Amine Benyamina, unité 1178 …

MILDECA

Créée en 1982, la mission permanente de lutte contre la toxicomanie, devenue la …

Joueurs Info Service

Une information complète sur l'addiction et les effets du jeux sur la santé à …

Encore 1 et j'arrête !

Si fumer une cigarette ou boire un verre en soirée, jouer au loto les vendredi …

NIDA for teens

NIDA for teens est Le site internet de référence en matière de politique de …

Idées reçues sur alcool et drogues : déconstruire les clichés

Et toi, comment tu vas vraiment ?

Depuis quelque temps, tu ne te sens pas comme d’habitude. Tu t’isoles, tu n’as envie de rien, tu n’arrives plus à te concentrer, tu éprouves des sensations bizarres... mais tu ne sais pas à qui en parler. Ce questionnaire est fait pour toi.
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Centre de proximité

EIP - Équipe d'intervention Précoce

Centre Hospitalier de Dieppe
Pôle de Psychiatrie
Avenue Pasteur
76200 Dieppe

Médecin référent: Dr MARTINEZ S./Dr BECK A.
Courriel: dip@ch-dieppe.fr
Centre régional

UJAA - Unité ambulatoire de jeunes Adultes et Adolescents, service d'intervention précoce - CHU La colombière

Hôpital La Colombière - CHU Montpellier
Avenue Charles Flahault
34295 Montpellier cedex 5

Médecin référent: Dr CARRÉ Alexandra
Centre régional

PEPS - Service Universitaire Lyonnais Premiers Épisodes Psychotiques

30, avenue Nieuport
69008 Lyon

Médecin référent: Pr HAESEBAERT Frédéric
Centre régional

CIP - Centre d'Intervention Précoce - CH La Chartreuse

Centre Hospitalier La Chartreuse
1 boulevard Chanoine Kir
BP 23314
21000 Dijon

Médecin référent: Dr MARTIN Juliette
Courriel: c2rb@chlcdijon.fr
Centre de proximité

CEPIA - Centre d’Évaluation Précoce et d'Intervention pour Adolescents (12-17ans)

GH Nord Essonne
Château du Grand Mesnil – Voie Kastler – 91440 Bures-sur-Yvette

Médecin référent: Dr BOURGIN Julie
Centre régional

EM PEPS - Équipe Mobile Premiers Épisodes Psychotiques

Centre Hospitalier Maurice Despinoy de la Martinique (Secteur Nord Atlantique /Sud)
14 Route De Balata
97261 Fort-de-France

Médecin référent: Dr SLAMA Remy
Centre régional

Centre d'Excellence Thérapeutique Souffrance psychique du jeune adulte - Clermont-Ferrand

CHU Clermont-Ferrand - Unité Pass'âge
Pôle Psychiatrie enfant-adulte
58 Rue Montalembert
63003 Clermont- Ferrand

Médecin référent: Pr JALENQUES Isabelle
Centre régional

CALIPSO - Centre Ambulatoire de Liaison, Intervention précoce, Suivi et Orientation

Centre Hospitalier Alpes-Isère
26, avenue Marcelin Berthelot
38100 Grenoble

Médecin référent: Dr Clément DONDÉ
Centre de proximité

CP2R - Centre de proximité de remédiation cognitive et réhabilitation Psycho-sociale

CHS Yonne
4, avenue Pierre Scherrer – BP 99
89011 Auxerre

Médecin référent: Dr KARNYCHEFF J-F / Dr BEN ROMDHANE Asma
Courriel: cp2r@chs-yonne.fr
Centre de proximité

EMTAA - Équipe Mobile de Transition vers l'Âge Adulte - CH Novillars

CHS Novillars
Agence Case Management
5 Bd Diderot
25000 Besançon

Médecin référent: Dr ROSCA Andrada
Centre de proximité

CJP-Centre Jeunes Psychotiques "Les Brunelles"

CHS Saint-Ylie
120 Route nationale
39100 Dole

Médecin référent: Dr MARIN Karine
Centre de proximité

Cliniques Universitaires de Bruxelles - Bruxelles

Cliniques Universitaires de Bruxelles
Route de Lennik 808 - B - 1070 Bruxelles

Médecin référent: Dr DELHAYE Marie
Centre de proximité

ESPER - Évaluation et Suivi des Psychoses ÉmeRgentes

Centre Hospitalier de la Polynésie française
Avenue du Général de Gaulle - ville de Pirae
98713 Papeete

Médecin référent: Dr SEBTI Sébastien / Dr SEIXAS Claude
Courriel: esper@cht.pf
Centre de proximité

PUL- Pédopsychiatrie de Liaison

Pédopsychiatrie de Liaison (PUL)
GHSR - CHU
BP350 - 97448 Saint-Pierre Cedex

Médecin référent: Dr LAGARD Vincent
Courriel: pul@chu-reunion.fr
Centre de proximité

ESCAPE - Equipe de Soins, de Coordination, et d'Accompagnement des Processus Psychotiques Émergents - CH Thuir

15, boulevard de la gare
66500 Prades

Médecin référent: RAYNAUD Philippe
Courriel: escape@ch-thuir.fr
Centre de proximité

EMAJA - Équipe Mobile Adolescents Jeunes Adultes

EMAJA (Equipe Mobile Adolescents Jeunes Adultes)
CH Broussais
1, rue de la Marne – 35403 Saint-Malo

Médecin référent: Dr BOTA Ionela
Courriel: emaja@ch-stmalo.fr
Centre de proximité

Dispositif 15-25 ans - CH Montauban

CH Montauban
100, rue Léon Cladel
82000 MONTAUBAN

Médecin référent: Dr MARTINEZ Chantal
Centre de proximité

Se rétablir 37 - Equipe À'venir - CHU Tours

7 rue Valentin Haüy
37100 Tours

Médecin référent: Dr GRAUX Jérôme / Dr VICTORIN Jeann
Centre de proximité

ESPPAIR - Équipe mobile de Soutien de Proximité , de Prévention et d'Accompagnement Interprofessionnel vers le Rétablissement - CH JONZAC

Domaine des fossés
17500 St Martial de Vitaterne

Médecin référent: Dr DESTAILLATS Jean Marc
Centre de proximité

EMJSP - Equipe mobile pour jeunes en souffrance - CH Pau

CMP Henri Duchene
29 avenue du Général Leclerc
64039 Pau

Médecin référent: Dr CELHAY Maité
Courriel: emjsp@chpyr.fr
Centre de proximité

CRP Vauclaire - Centre de Réhabilitation psychosociale de proximité pour la Dordogne

CH Vauclaire
24700 Montpon-Ménestérol

Médecin référent: SEBBAGH Tarik
Courriel: 05.53.82.81.76
Centre de proximité

e-DIP- Équipe de Détection et d'intervention précoce

CH Esquirol
15 Rue du Dr Raymond Marcland
87000 Limoges

Médecin référent: Dr HAMDAN-DUMONT Mirvat
Centre de proximité

CRPE Centre de Réhabilitation psycho-sociale NH Navarre

Nouvel Hôpital Navarre
62 Rue de conches
27022 Evreux

Médecin référent: Dr CHASTAN Sylvie
Centre de proximité

EMIPPSY - Équipe Mobile Santé Mentale

Centre Hospitalier d'Argenteuil
69 Rue du Lieutenant Colonel Prudhon
95100 Argenteuil

Médecin référent: Dr BAARIR Zohra
Centre de proximité

EDIPE - Equipe Dédiée d'Intervention Premier Episode - Pôle Paris 12 - Hôpitaux de Saint Maurice

CMP St Eloi, 16 rue Eugénie Eboué, 75012 PARIS

Médecin référent: Dr VIGNAL Chloé
Centre de proximité

IPPEP - Intervention précoce premier épisode psychotique

EPS Ville Evrard
202 avenue Jean-Jaurès
93332Neuilly sur Marne

Médecin référent: Dr STAMADIATIS Florence / Dr ERNOUF Thibaut
Centre de proximité

C3PO (Centre de Prise en charge Précoce des Psychoses et d'Orientation)

34 Rue Ponsardin
51100 Reims

Médecin référent: Dr BERA-POTELLE Céline
Centre de proximité

CeDIP CSAJA - Centre de Détection et d'Intervention Précoce -Consultations spécialisées adolescents-jeunes adultes)

Maison des Rossays
Centre de consultations spécialisées
24 rue des Rossays
91600 Savigny Sur Orge

Médecin référent: Dr BOUZEL Martin
Centre de proximité

JENESIS

Centre Hospitalier Isarien
2, rue des Finets
60607 Clermont de l'Oise Cedex

Médecin référent: Dr BRALET Marie-Cécile /Dr TON Trang
Centre de proximité

Nineteen - GHU Paris

14 rue de Thionville
75019 Paris

Médecin référent: Dr MARTINEZ Gilles / Dr MORLET Élise
Centre de proximité

FIPP Filière d'Intervention Précoce en Psychiatrie Centre Jean Wier EPS Erasme

EPS Erasme, Antony
CMP Suresnes
5 rue Michelet
92150 Suresnes

Médecin référent: Dr DIANE Fabre
Centre de proximité

UPAJ Unité de Psychiatrie pour Adultes Jeunes - Hôpital Louis Mourier

Hôpital Louis Mourier (AP-HP)
178 Rue des Renouillers
92700 Colombes

Médecin référent: Dr BLANDIN
Centre de proximité

RePEPS - Centre Aufrery Premier Épisode Psychotique

1 Place du Maréchal Niel
31130 PIN-BALMA

Médecin référent: Dr CAMBON Amandine
Centre de proximité

Équipe de Liaison, d’Intervention Précoce et de Sensibilisation ELIPSE

CH Marius Lacroix 208 rue Marius Lacroix 17000 La Rochelle

Médecin référent: Dr BONNEAU Ludovic
Tel: 0546691735
Centre de proximité

SAMSAH PREPSY

SAMSAH PREPSY
14 Rue de la Fontaine À Mulard,
75013 Paris

Médecin référent: Dr GOZLAN Guy
Courriel: prepsy@prepsy.fr
Centre régional

C-DIP - Centre de Détection et d’Intervention Précoce - CHU Nice

35, Boulevard de la Madeleine - 06000 Nice

Médecin référent: Dr VOCINO Vittoria
Centre régional

CEVUP - Consultation d’Évaluation de la Vulnérabilité Psychologique

CHRU Brest
2 Avenue Foch
29200 Brest

Médecin référent: Dr LEMEY Christophe / Dr BLETON Laure
Courriel: cevup@chu-brest.fr
Centre régional

UniTea - Unité d'Accueil et d'accompagnement des troubles émergents de l'adolescent et du jeune adulte

CHRU Brest
2 Avenue Foch
29200 Brest

Médecin référent: Dr LEMEY Christophe
Centre régional

CLIP - Centre de liaison et d'intervention précoce

Eldorado - Maison des Adolescents de Meurthe et Moselle, 14 rue François de Neufchâteau, 54 000 Nancy

Médecin référent: Pr LAPRÉVOTE Vincent
Courriel: clip@cpn-laxou.com
Centre régional

CJAAD - Centre d'évaluation pour les Jeunes Adultes et ADolescents - GHU Paris

GHU Paris Neurosciences Psychiatrie et Neuroscience (site Sainte-Anne)
1, Rue Cabanis
75014 PARIS

Médecin référent: Dr CHARRE Mylène
Centre régional

UniSOnJe (17-25 ans)

GH Nord Essonne
Château du Grand Mesnil – Voie Kastler – 91440 Bures-sur-Yvette

Médecin référent: Dr TANGUY Guillaume
Centre régional

EMSI - Equipe Mobile de Soins Intensifs pour Jeunes Adultes

Centre Esquirol
CHU CAEN
Avenue de la Côte de Nacre
14003 Caen

Médecin référent: Dr DOLLFUS Sonia / Dr MEUNIER-CUSSAC Sophie
Centre régional

PSYPREMS

Pôle Universitaire de Psychiatrie
CHU Saint-Etienne
5 chemin de la marendière
42055 Saint-Etienne Cedex 2

Médecin référent: Dr RIGON Maxence
Centre régional

PPPEP48 - Programme de Prévention des Pathologies Émergentes en Psychiatrie 48h

CHU Lille - Hôpital Fontan, Rue Verhaeghe, CS 70001, CHU de Lille, 59037 Lille cedex

Médecin référent: Dr LARDINOIS Marine
Courriel: pep48@chu-lille.fr
Centre régional

La Villa Orygen du CHU de Nîmes

28 Rue de Calvas
30000 Nîmes

Médecin référent: Dr SCHANDRIN Aurélie
Centre de proximité

EIPP - Équipe d'Intervention Précoce dans les troubles Psychotiques

Centre Hospitalier Sainte-Marie
33, Rue Gabriel Péri CS 9912
63037 Clermont-Ferrand Cedex 1

Médecin référent: Dr ALMON Sébastien
Courriel: eipp.cfe@ahsm.fr
Centre de proximité

ELIPS AJA - Équipe de Liaison et d'Interventions Précoces pour Adolescents et Jeunes Adultes - CH Valvert

CHS Valvert
78 Boulevard des Libérateurs
13011 Marseille

Médecin référent: Dr GIACARDY Pablo
Centre de proximité

PEP - CH Drôme Vivarais - Valence

10, Place Arthur Rimbaud
26000 Valence

Médecin référent: Dr GUILLAUME Agnès
Centre de proximité

EPPSI - Équipe de prévention précoce et de soins initiaux

Espace Santé Jeunes de Martigues
Boulevard Paul Eluard
13500 Martigues

Médecin référent: Dr BOTTAI Thierry
Centre régional

DIPPE - Nantes

79 rue Joseph Blanchart
44093 Nantes

Médecin référent: Dr SAUDER Charlotte
Centre régional

IPOPE Rennes

C.H. GUILLAUME REGNIER
Pôle Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie Adulte
108 Avenue Du Général Leclerc
35000 Rennes

Médecin référent: Dominique DRAPIER
Centre de proximité

EMSI2 - Équipe Mobile de Soins Intensifs et Initiaux

CH Perrens
121 Rue de la Béchade
33076 Bordeaux

Médecin référent: Dr BOUVARD Alexandra
Centre de proximité

CLIP - Centre Local D'Intervention Précoce - AP-HM

Pôle de psychiatrie centre
Hôpital de la Conception, AP-HM
9, Rue Lafon
13006 Marseille

Médecin référent: Dr GRASSIN-DELYLE
Courriel: psyclip@ap-hm.fr
Centre de proximité

Fil'Jeunes

20, allée du petit tonneau
94400 Vitry sur Seine

Médecin référent: Dr THALASSINOS Muriel
Centre de proximité

PEPSY31

8, Rue Port Saint Sauveur
31000 Toulouse

Médecin référent: Dr VERY Etienne
Courriel: admission@pepsy.fr
Centre de proximité

DIPPE - Angers

6 bis rue Béclard
49100 Angers

Médecin référent: Dr DELAUNAY
Centre de proximité

DIPPE - Le Mans

56 Avenue Henri Lefeuvre
72100 Le Mans

Médecin référent: Dr LECLERT Juliette
Centre de proximité

Centre PEP - ARHM

Immeuble Espace Dupic
(1er étage)
21, rue Jules Ferry
69200 Vénissieux

Médecin référent: Dr SICARD Marion
Centre de proximité

ELIPS - EPSM71

Hôpital de Jour Jeunes Adultes (Unité ELIPS - Écoute Lien Intervention Précoce Soins)
24 Avenue Jean Jaurès
71100 Chalon sur Saone

Médecin référent: Dr JABNOUNI Nouha
Courriel: hjja@epsm71.fr
Centre de proximité

Esprit 18

CH Georges Sand
77 Rue Louis Mallet -BP6050
18024 Bourges Cedex

Médecin référent: Dr Chazalette Isabelle
Centre de proximité

CoVuJeunes

40 Avenue Jean Mermoz
69008 LYON

Médecin référent: Dr Marjorie COQUERY
Centre régional

PrediPSY (CHU Lille)

Hôpital Fontan, Rue Verhaeghe, CS 70001, CHU de Lille, 59037 Lille cedex

Médecin référent: JARDRI Renaud
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