Premier épisode psychotique

Temps de lecture : 7 min

Les épisodes psychotiques sont fréquents : environ 3 % de la population en feront l’expérience au cours de leur vie, quel que soit leur milieu socio-économique.

Qu'est-ce qu'un premier épisode psychotique (PEP) ?

On appelle premier épisode psychotique, anciennement appelée bouffée délirante aigue ou BDA, la période au cours de laquelle une personne expérimente ces phénomènes avec une intensité qui impacte son fonctionnement et ce, de façon suffisamment durable (au moins 8 jours).

Le premier épisode survient généralement chez les adolescents et jeunes adultes. La psychose est rare avant la puberté. Elle concerne aussi bien les garçons que les filles mais survient à des âges différents selon le sexe : entre la fin de l’adolescence et la vingtaine pour les garçons, entre 20 et 30 ans pour les jeunes femmes.

Après l’âge de 40 ans, il est rare de faire un premier épisode psychotique.

Le premier épisode psychotique peut s’installer de manière brutale ou de façon insidieuse. Cependant, la plupart des personnes (75%) ont vécu des signes avant-coureurs, parfois appelés symptômes prodromiques. Ces signes sont souvent difficiles à repérer, car, peu spécifiques, atténués ou fluctuants.

Dr Maxence RIGON, psychiatre au CHU de St Etienne, Responsable du dispositif PsyPREMS, du premier épisode psychotique avec DOC FX

Quels sont les principaux symptômes psychotiques ?

Les symptômes varient d’une personne à l’autre et peuvent évoluer au cours du temps chez une même personne.

Pensée modifiée et confuse

Les idées peuvent devenir embrouillées. On peut perdre le fil de sa pensée. Cela se manifeste par des difficultés à tenir une conversation et à se faire comprendre. Parfois, la pensée se bloque ou est interrompue par des idées intrusives.

Croyances étranges ou non partagées

Il est courant d’observer des fausses croyances également appelées « idées délirantes ». Ce sont des productions du cerveau au cours desquelles on peut par exemple être convaincu qu’on nous suit ou qu’on nous surveille.

Modifications de la perception

Les perceptions sensorielles peuvent être modifiées : ainsi, on peut entendre, sentir, goûter ou toucher des choses qui n’existent pas. On appelle cela des hallucinations.

Modifications des émotions et de l’humeur

Il peut arriver de se sentir déprimé ou au contraire anormalement surexcité. On peut également observer des émotions atténuées, avec parfois une forme d’indifférence à ce qui nous arrive.

Modifications du comportement

Des comportements inhabituels peuvent également apparaître. On peut par exemple s’énerver sans raison ou rire à des moments inappropriés, ce qui surprend l’entourage.

Idées et conduites suicidaires

La survenue des symptômes décrits plus haut peut être à l’origine de pensées voire de passages à l’acte suicidaires.

Quels sont les signes avant-coureurs ?

Il est fréquent qu’on attribue certains signes avant-coureurs comme une conséquence de la « crise d’adolescence » ou un effet de l’usage de drogues.
Lorsque ces signes se manifestent pendant une longue période et sont responsables d’une détresse significative, ayant des répercussions sur différents domaines de la vie du patient (famille, ami·es, école, travail), il devient nécessaire d’avoir recours aux professionnel·les de santé.

Quelles sont les causes de la psychose et du premier épisode psychotique ?

Les symptômes psychotiques sont liés à un déséquilibre de certaines substances chimiques présentes dans le cerveau et en particulier la dopamine. Toutefois, il est difficile de trouver une cause unique à un premier épisode psychotique

Vulnérabilité

  • Antécédents familiaux et erreurs génétiques
  • Complications lors de l’accouchement
  • Infections lors de la grossesse
  • Traumatismes vécus dans l’enfance

Facteurs de stress

  • Consommation de toxiques (cannabis notamment)
  • Prescription de certains traitements pour d’autres maladies
  • Évènements de vie douloureux et/ou stressants (rupture, deuil, échec scolaire…)
  • Expérience d’immigration

Existe-t-il un traitement et quelles en sont les étapes ?

La psychose se traite.

Lors de la phase aiguë, ou période de crise, une hospitalisation est souvent nécessaire. Elle permet de mettre la personne à l’abri, de diminuer le stress et d’initier un traitement médicamenteux sous surveillance médicale rapprochée.

Chez la plupart des personnes, grâce aux médicaments, les symptômes s’atténuent ou disparaissent. Dès que la période de crise est passée, le patient peut sortir de l’hôpital et poursuivre son traitement en ambulatoire.

Intervenir dès les premiers signes est primordial pour un bon rétablissement.

Une intervention précoce permet de

  • Diminuer la gravité de la maladie
  • Favoriser l’insertion scolaire et/ou professionnelle
  • Diminuer la stigmatisation
  • Améliorer la qualité de vie du patient et de son entourage
  • Diminuer le risque de dépression et de suicide
  • Diminuer le risque de consommation de drogue

La prise en charge est globale et associe

Un traitement médicamenteux

Le ou la psychiatre va prescrire au jeune concerné un traitement appelé « antipsychotique ». Les antipsychotiques agissent sur la neurotransmission dopaminergique et permettent de réduire la transmission de la dopamine dans les régions où celle-ci est en excès pour diminuer les idées délirantes et les hallucinations.

Il existe des antipsychotiques dits de « première génération » et d’autres dits de « seconde génération ». Les antipsychotiques de première génération sont généralement prescrits dans les phases aiguës et permettent d’atténuer rapidement les symptômes psychotiques. Les antipsychotiques de seconde génération sont nommés ainsi car ils sont des versions « améliorées » des antipsychotiques de première génération : ils sont tout aussi efficaces mais mieux tolérés. C’est la raison pour laquelle ils sont privilégiés lorsqu’il s’agit de choisir le traitement de fond, celui que le patient devra prendre quotidiennement.

Il existe des effets secondaires potentiels à ces traitements antipsychotiques mais ils ne sont pas systématiques : somnolence, prise de poids, diabète, perturbations du bilan lipidique, troubles du mouvement, hypotension artérielle, problèmes sexuels, maux de tête.

On peut gérer ces effets secondaires en ajustant la dose voire en changeant de médicament.

La dose du médicament sera également ajustée en fonction du stade d’évolution de la maladie. Par ailleurs, le traitement est d’autant plus efficace qu’il est associé à d’autres approches psychosociales que nous allons détailler.

Une prise en charge psychologique

Proposer une prise en charge psychologique aux patient·es présentant un premier épisode psychotique est essentiel : cela permet en effet de construire une bonne alliance thérapeutique qui est l’un des garants du rétablissement.

Il existe différents abords possibles :

  • Thérapie cognitivo-comportementale

Ce type de thérapie cible les symptômes actuels. Il a pour objectif d’identifier les pensées et/ou les comportements erronés afin de les modifier. C’est la seule approche psychothérapeutique dont l’efficacité a été scientifiquement démontrée dans la prise en charge de la psychose.

  • Thérapie motivationnelle

Cet abord thérapeutique cible l’ambivalence qui empêche certains comportements problématiques d’être modifiés. Il est particulièrement efficace dans les situations d’addiction.

  • Réhabilitation psychosociale

Ce type de prise en charge explore les atouts mais aussi les faiblesses de la personne afin de l’aider à renforcer ses ressources personnelles et d’être davantage partie prenante dans ses soins et dans sa vie en général. C’est l’un des garants d’une bonne réinsertion sociale.

De la psychoéducation

Ce type d’intervention a pour but de transmettre au patient une information adaptée sur la maladie, ses traitements, les facteurs de stress, les drogues, afin qu’il puisse mieux comprendre ce qu’il vit, s’approprier ces différents éléments et donc retrouver une position d’acteur dans ses soins.

Une prise en charge familiale

Dès le début des symptômes, la collaboration entre la famille et l’équipe soignante est cruciale afin d’aider le ou la patient.e à accepter le traitement et à se réadapter à la vie en société. 
Parfois, la stigmatisation liée à la maladie peut être un obstacle à l’adhésion de la famille aux soins.

Les cibles de la prise en charge familiale peuvent être : l’éducation thérapeutique, la modification de certaines habitudes de vie, le développement d’habiletés relationnelles, la gestion des émotions, la redéfinition du rôle parental et des attentes à l’égard du patient.e, la réévaluation du cadre éducatif en fixant certaines limites, la redéfinition des projets et des objectifs du patient tout en favorisant son autonomie.

De l’activité physique et de bonnes habitudes alimentaires

Une bonne hygiène de vie est indispensable et peut permettre de faire la différence. Cela peut évidemment être la pratique d’un sport mais aussi de la danse, une sortie en ville ou dans la nature, ou d’autres activités qui permettent de « bouger ».

À retenir

  • La psychose est une « perte de contact » avec la réalité. Environ 3 % de la population feront l’expérience d’un épisode psychotique au cours de leur vie.
  • Les symptômes sont multiples et variables d’une personne à l’autre : idées délirantes, hallucinations, pensée confuse, modification des émotions, du moral, modification du comportement, idées suicidaires.
  • Les symptômes psychotiques sont liés à un déséquilibre de la dopamine dans le cerveau. Il n’y a pas de cause unique. C’est l’association d’une vulnérabilité depuis la naissance à des facteurs de stress au cours de la vie qui peut aboutir à des symptômes psychotiques.
  • Les traitements sont multiples : médicamenteux et psychothérapeutiques. Le traitement antipsychotique est la pierre angulaire du traitement.

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Ressources

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Centre de proximité

EIP - Équipe d'intervention Précoce

Centre Hospitalier de Dieppe
Pôle de Psychiatrie
Avenue Pasteur
76200 Dieppe

Médecin référent: Dr MARTINEZ S./Dr BECK A.
Courriel: dip@ch-dieppe.fr
Centre régional

UJAA - Unité ambulatoire de jeunes Adultes et Adolescents, service d'intervention précoce - CHU La colombière

Hôpital La Colombière - CHU Montpellier
Avenue Charles Flahault
34295 Montpellier cedex 5

Médecin référent: Dr CARRÉ Alexandra
Centre régional

PEPS - Service Universitaire Lyonnais Premiers Épisodes Psychotiques

30, avenue Nieuport
69008 Lyon

Médecin référent: Pr HAESEBAERT Frédéric
Centre régional

CIP - Centre d'Intervention Précoce - CH La Chartreuse

Centre Hospitalier La Chartreuse
1 boulevard Chanoine Kir
BP 23314
21000 Dijon

Médecin référent: Dr MARTIN Juliette
Courriel: c2rb@chlcdijon.fr
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CEPIA - Centre d’Évaluation Précoce et d'Intervention pour Adolescents (12-17ans)

GH Nord Essonne
Château du Grand Mesnil – Voie Kastler – 91440 Bures-sur-Yvette

Médecin référent: Dr BOURGIN Julie
Centre régional

EM PEPS - Équipe Mobile Premiers Épisodes Psychotiques

Centre Hospitalier Maurice Despinoy de la Martinique (Secteur Nord Atlantique /Sud)
14 Route De Balata
97261 Fort-de-France

Médecin référent: Dr SLAMA Remy
Centre régional

Centre d'Excellence Thérapeutique Souffrance psychique du jeune adulte - Clermont-Ferrand

CHU Clermont-Ferrand - Unité Pass'âge
Pôle Psychiatrie enfant-adulte
58 Rue Montalembert
63003 Clermont- Ferrand

Médecin référent: Pr JALENQUES Isabelle
Centre régional

CALIPSO - Centre Ambulatoire de Liaison, Intervention précoce, Suivi et Orientation

Centre Hospitalier Alpes-Isère
26, avenue Marcelin Berthelot
38100 Grenoble

Médecin référent: Dr Clément DONDÉ
Centre de proximité

CP2R - Centre de proximité de remédiation cognitive et réhabilitation Psycho-sociale

CHS Yonne
4, avenue Pierre Scherrer – BP 99
89011 Auxerre

Médecin référent: Dr KARNYCHEFF J-F / Dr BEN ROMDHANE Asma
Courriel: cp2r@chs-yonne.fr
Centre de proximité

EMTAA - Équipe Mobile de Transition vers l'Âge Adulte - CH Novillars

CHS Novillars
Agence Case Management
5 Bd Diderot
25000 Besançon

Médecin référent: Dr ROSCA Andrada
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CJP-Centre Jeunes Psychotiques "Les Brunelles"

CHS Saint-Ylie
120 Route nationale
39100 Dole

Médecin référent: Dr MARIN Karine
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Cliniques Universitaires de Bruxelles - Bruxelles

Cliniques Universitaires de Bruxelles
Route de Lennik 808 - B - 1070 Bruxelles

Médecin référent: Dr DELHAYE Marie
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ESPER - Évaluation et Suivi des Psychoses ÉmeRgentes

Centre Hospitalier de la Polynésie française
Avenue du Général de Gaulle - ville de Pirae
98713 Papeete

Médecin référent: Dr SEBTI Sébastien / Dr SEIXAS Claude
Courriel: esper@cht.pf
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PUL- Pédopsychiatrie de Liaison

Pédopsychiatrie de Liaison (PUL)
GHSR - CHU
BP350 - 97448 Saint-Pierre Cedex

Médecin référent: Dr LAGARD Vincent
Courriel: pul@chu-reunion.fr
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ESCAPE - Equipe de Soins, de Coordination, et d'Accompagnement des Processus Psychotiques Émergents - CH Thuir

15, boulevard de la gare
66500 Prades

Médecin référent: RAYNAUD Philippe
Courriel: escape@ch-thuir.fr
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EMAJA - Équipe Mobile Adolescents Jeunes Adultes

EMAJA (Equipe Mobile Adolescents Jeunes Adultes)
CH Broussais
1, rue de la Marne – 35403 Saint-Malo

Médecin référent: Dr BOTA Ionela
Courriel: emaja@ch-stmalo.fr
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Dispositif 15-25 ans - CH Montauban

CH Montauban
100, rue Léon Cladel
82000 MONTAUBAN

Médecin référent: Dr MARTINEZ Chantal
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Se rétablir 37 - Equipe À'venir - CHU Tours

7 rue Valentin Haüy
37100 Tours

Médecin référent: Dr GRAUX Jérôme / Dr VICTORIN Jeann
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ESPPAIR - Équipe mobile de Soutien de Proximité , de Prévention et d'Accompagnement Interprofessionnel vers le Rétablissement - CH JONZAC

Domaine des fossés
17500 St Martial de Vitaterne

Médecin référent: Dr DESTAILLATS Jean Marc
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EMJSP - Equipe mobile pour jeunes en souffrance - CH Pau

CMP Henri Duchene
29 avenue du Général Leclerc
64039 Pau

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Courriel: emjsp@chpyr.fr
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CRP Vauclaire - Centre de Réhabilitation psychosociale de proximité pour la Dordogne

CH Vauclaire
24700 Montpon-Ménestérol

Médecin référent: SEBBAGH Tarik
Courriel: 05.53.82.81.76
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e-DIP- Équipe de Détection et d'intervention précoce

CH Esquirol
15 Rue du Dr Raymond Marcland
87000 Limoges

Médecin référent: Dr HAMDAN-DUMONT Mirvat
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CRPE Centre de Réhabilitation psycho-sociale NH Navarre

Nouvel Hôpital Navarre
62 Rue de conches
27022 Evreux

Médecin référent: Dr CHASTAN Sylvie
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EMIPPSY - Équipe Mobile Santé Mentale

Centre Hospitalier d'Argenteuil
69 Rue du Lieutenant Colonel Prudhon
95100 Argenteuil

Médecin référent: Dr BAARIR Zohra
Centre de proximité

EDIPE - Equipe Dédiée d'Intervention Premier Episode - Pôle Paris 12 - Hôpitaux de Saint Maurice

CMP St Eloi, 16 rue Eugénie Eboué, 75012 PARIS

Médecin référent: Dr VIGNAL Chloé
Centre de proximité

IPPEP - Intervention précoce premier épisode psychotique

EPS Ville Evrard
202 avenue Jean-Jaurès
93332Neuilly sur Marne

Médecin référent: Dr STAMADIATIS Florence / Dr ERNOUF Thibaut
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C3PO (Centre de Prise en charge Précoce des Psychoses et d'Orientation)

34 Rue Ponsardin
51100 Reims

Médecin référent: Dr BERA-POTELLE Céline
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CeDIP CSAJA - Centre de Détection et d'Intervention Précoce -Consultations spécialisées adolescents-jeunes adultes)

Maison des Rossays
Centre de consultations spécialisées
24 rue des Rossays
91600 Savigny Sur Orge

Médecin référent: Dr BOUZEL Martin
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JENESIS

Centre Hospitalier Isarien
2, rue des Finets
60607 Clermont de l'Oise Cedex

Médecin référent: Dr BRALET Marie-Cécile /Dr TON Trang
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Nineteen - GHU Paris

14 rue de Thionville
75019 Paris

Médecin référent: Dr MARTINEZ Gilles / Dr MORLET Élise
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FIPP Filière d'Intervention Précoce en Psychiatrie Centre Jean Wier EPS Erasme

EPS Erasme, Antony
CMP Suresnes
5 rue Michelet
92150 Suresnes

Médecin référent: Dr DIANE Fabre
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UPAJ Unité de Psychiatrie pour Adultes Jeunes - Hôpital Louis Mourier

Hôpital Louis Mourier (AP-HP)
178 Rue des Renouillers
92700 Colombes

Médecin référent: Dr BLANDIN
Centre de proximité

RePEPS - Centre Aufrery Premier Épisode Psychotique

1 Place du Maréchal Niel
31130 PIN-BALMA

Médecin référent: Dr CAMBON Amandine
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Équipe de Liaison, d’Intervention Précoce et de Sensibilisation ELIPSE

CH Marius Lacroix 208 rue Marius Lacroix 17000 La Rochelle

Médecin référent: Dr BONNEAU Ludovic
Tel: 0546691735
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SAMSAH PREPSY

SAMSAH PREPSY
14 Rue de la Fontaine À Mulard,
75013 Paris

Médecin référent: Dr GOZLAN Guy
Courriel: prepsy@prepsy.fr
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C-DIP - Centre de Détection et d’Intervention Précoce - CHU Nice

35, Boulevard de la Madeleine - 06000 Nice

Médecin référent: Dr VOCINO Vittoria
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CEVUP - Consultation d’Évaluation de la Vulnérabilité Psychologique

CHRU Brest
2 Avenue Foch
29200 Brest

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Courriel: cevup@chu-brest.fr
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UniTea - Unité d'Accueil et d'accompagnement des troubles émergents de l'adolescent et du jeune adulte

CHRU Brest
2 Avenue Foch
29200 Brest

Médecin référent: Dr LEMEY Christophe
Centre régional

CLIP - Centre de liaison et d'intervention précoce

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Courriel: clip@cpn-laxou.com
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CJAAD - Centre d'évaluation pour les Jeunes Adultes et ADolescents - GHU Paris

GHU Paris Neurosciences Psychiatrie et Neuroscience (site Sainte-Anne)
1, Rue Cabanis
75014 PARIS

Médecin référent: Dr CHARRE Mylène
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UniSOnJe (17-25 ans)

GH Nord Essonne
Château du Grand Mesnil – Voie Kastler – 91440 Bures-sur-Yvette

Médecin référent: Dr TANGUY Guillaume
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EMSI - Equipe Mobile de Soins Intensifs pour Jeunes Adultes

Centre Esquirol
CHU CAEN
Avenue de la Côte de Nacre
14003 Caen

Médecin référent: Dr DOLLFUS Sonia / Dr MEUNIER-CUSSAC Sophie
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PSYPREMS

Pôle Universitaire de Psychiatrie
CHU Saint-Etienne
5 chemin de la marendière
42055 Saint-Etienne Cedex 2

Médecin référent: Dr RIGON Maxence
Centre régional

PPPEP48 - Programme de Prévention des Pathologies Émergentes en Psychiatrie 48h

CHU Lille - Hôpital Fontan, Rue Verhaeghe, CS 70001, CHU de Lille, 59037 Lille cedex

Médecin référent: Dr LARDINOIS Marine
Courriel: pep48@chu-lille.fr
Centre régional

La Villa Orygen du CHU de Nîmes

28 Rue de Calvas
30000 Nîmes

Médecin référent: Dr SCHANDRIN Aurélie
Centre de proximité

EIPP - Équipe d'Intervention Précoce dans les troubles Psychotiques

Centre Hospitalier Sainte-Marie
33, Rue Gabriel Péri CS 9912
63037 Clermont-Ferrand Cedex 1

Médecin référent: Dr ALMON Sébastien
Courriel: eipp.cfe@ahsm.fr
Centre de proximité

ELIPS AJA - Équipe de Liaison et d'Interventions Précoces pour Adolescents et Jeunes Adultes - CH Valvert

CHS Valvert
78 Boulevard des Libérateurs
13011 Marseille

Médecin référent: Dr GIACARDY Pablo
Centre de proximité

PEP - CH Drôme Vivarais - Valence

10, Place Arthur Rimbaud
26000 Valence

Médecin référent: Dr GUILLAUME Agnès
Centre de proximité

EPPSI - Équipe de prévention précoce et de soins initiaux

Espace Santé Jeunes de Martigues
Boulevard Paul Eluard
13500 Martigues

Médecin référent: Dr BOTTAI Thierry
Centre régional

DIPPE - Nantes

79 rue Joseph Blanchart
44093 Nantes

Médecin référent: Dr SAUDER Charlotte
Centre régional

IPOPE Rennes

C.H. GUILLAUME REGNIER
Pôle Hospitalo-Universitaire de Psychiatrie Adulte
108 Avenue Du Général Leclerc
35000 Rennes

Médecin référent: Dominique DRAPIER
Centre de proximité

EMSI2 - Équipe Mobile de Soins Intensifs et Initiaux

CH Perrens
121 Rue de la Béchade
33076 Bordeaux

Médecin référent: Dr BOUVARD Alexandra
Centre de proximité

CLIP - Centre Local D'Intervention Précoce - AP-HM

Pôle de psychiatrie centre
Hôpital de la Conception, AP-HM
9, Rue Lafon
13006 Marseille

Médecin référent: Dr GRASSIN-DELYLE
Courriel: psyclip@ap-hm.fr
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Fil'Jeunes

20, allée du petit tonneau
94400 Vitry sur Seine

Médecin référent: Dr THALASSINOS Muriel
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PEPSY31

8, Rue Port Saint Sauveur
31000 Toulouse

Médecin référent: Dr VERY Etienne
Courriel: admission@pepsy.fr
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DIPPE - Angers

6 bis rue Béclard
49100 Angers

Médecin référent: Dr DELAUNAY
Centre de proximité

DIPPE - Le Mans

56 Avenue Henri Lefeuvre
72100 Le Mans

Médecin référent: Dr LECLERT Juliette
Centre de proximité

Centre PEP - ARHM

Immeuble Espace Dupic
(1er étage)
21, rue Jules Ferry
69200 Vénissieux

Médecin référent: Dr SICARD Marion
Centre de proximité

ELIPS - EPSM71

Hôpital de Jour Jeunes Adultes (Unité ELIPS - Écoute Lien Intervention Précoce Soins)
24 Avenue Jean Jaurès
71100 Chalon sur Saone

Médecin référent: Dr JABNOUNI Nouha
Courriel: hjja@epsm71.fr
Centre de proximité

Esprit 18

CH Georges Sand
77 Rue Louis Mallet -BP6050
18024 Bourges Cedex

Médecin référent: Dr Chazalette Isabelle
Centre de proximité

CoVuJeunes

40 Avenue Jean Mermoz
69008 LYON

Médecin référent: Dr Marjorie COQUERY
Centre régional

PrediPSY (CHU Lille)

Hôpital Fontan, Rue Verhaeghe, CS 70001, CHU de Lille, 59037 Lille cedex

Médecin référent: JARDRI Renaud
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